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Quand on a plus de tête, il faut avoir des jambes... [PV Utsuro]
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Lucina

ft. Utsuro

~~~

Quand on a plus de tête, il faut avoir des jambes...

Lucina observa son opposante, qui avait cessé de faire quelques mouvements avec son arme pour se concentrer, suite à ses quelques mots. Intriguée par le coup que lui réservait la mage, la jeune femme se positionna, en arborant désormais un air concentré, attentif.

Lucina haussa cependant un sourcil devant l'immobilité de son vis-à-vis, qui prenait son temps pour engager l'échange. Réfléchissait-elle au moyen de procéder ? Peut-être.

Montre-moi de quoi tu es capable.

Utsuro relâcha un souffle, tandis que son regard changeait, semblant se focaliser davantage sur ce qu'elle allait devoir faire, et Lucina retint un sourire. Les choses allaient pouvoir commencer.

La mage adopta une posture plus encline au maniement de la lame, même si elle n'était pas des plus parfaites. Intriguée, la jeune femme cessa d'observer le visage - impassible - de la mage, pour se concentrer sur son approche. Décrypter les pensées de son adversaire en observant ses mouvements ? Voilà une chose que la jeune femme avait vraiment commencé à faire lorsqu'elle s'était trouvée face aux soldats de Valm.

Après tout, ce n'est pas comme si les Ombres avaient une capacité de réflexion plus poussée que "Tuer.".

La mage tentait manifestement de se rapprocher davantage d'elle, et Lucina l'observa faire sans broncher. Au vu des mouvements exécutés précédemment par son vis-à-vis, elle pratiquait un style d'escrime différent de celui d'Ylisse, mais semblant pourtant familier à Lucina... Elle fut cependant incapable de dire ce qu'il lui rappelait réellement.

La mage entra dans une distance suffisante pour porter un coup, mais n'en fit pourtant rien. Elle semblait attendre quelque chose, et Lucina se contenta d'attendre, aux aguets. Son expression s'était quelque peu refermée, son visage semblant être aussi impassible que de son opposante, tandis qu'elle observait celle-ci.

Concentrée, prête à réagir aux mouvements d'Utsuro, la jeune femme analysait rapidement le corps de la jeune femme, cherchant à apercevoir la moindre prise d'élan, le moindre signe indicateur de mouvement. Elle observait aussi les prunelles carmines de la mage, qui ne se fixaient cependant pas sur un point précis, rendant plus difficile à Lucina de deviner la direction de l'attaque à venir.

La mage savait manifestement utiliser son visage impassible à son avantage. Si Lucina n'avait pas été aussi focalisée sur la prochaine attaque, elle aurait certainement sourit, amusée par le défi que lui donnait ainsi la mage avec cette neutralité.

Soudainement, Lucina le vit. Un mouvement franc de la part de la mage, qui venait d'avancer un pied. Son regard n'indiquait cependant toujours rien de précis, et la jeune femme vêtue de bleu se tendit juste, sans bouger davantage. Elle ne comptait pas faire de mouvements inutiles.

L'épée en bois se leva, et la jeune femme leva juste son arme d'entrainement de quelques millimètres, sans quitter la mage des yeux. Ce n'est cependant pas l'épée qu'elle fixait, mais les bras de son opposante, dont elle guettait les mouvements.

Puisque le regard de son adversaire du moment n'indiquait rien, elle allait se rabattre sur les bras qui dirigeaient directement l'épée. Cela permit à Lucina d'anticiper la descente soudaine de la lame en bois de son vis-à-vis, qui ne se dirigea pas vers sa tête comme on aurait pu s'y attendre, mais vers son flanc droit.

La jeune femme leva son arme en réponse, et les deux épées en bois s'entrechoquèrent. Si la mage avait sût faire planer le doute sur son attaque jusqu'au bout, son coup manquait cependant de vitesse pour mettre Lucina en difficulté.

La mage lâcha un mot d'un ton franc, avant de poursuivre son avancée, passant ainsi à côté de la jeune femme vêtue de bleu en quelques pas rapides, comme si elle glissait sur le sable.

Lucina suivit son mouvement en se retournant souplement, et les deux jeunes femmes ne tardèrent pas à se faire face à nouveau. Lucina se détendit cependant en voyant la mage reprendre une posture plus relâchée, et hocha la tête à ses premières paroles.

A vrai dire, le style de combat de Lucina n'était pas vraiment "académique". Il mélangeait les techniques de son père et les bases qu'elle avait acquise de celui-ci, ainsi que quelques techniques qu'elle avait développé au fil du temps. Par ailleurs, sa façon de combattre était un peu un méli-mélo de tout ce qu'elle avait pu voir, grâce aux différents combattants ayant accompagné ses pas pendant ses années de fuite puis, plus tard, au sein des Veilleurs.

La mage reprit la parole, et la jeune femme vêtue de bleu joignit un léger rire à celui de son vis-à-vis.

Son opposante prononça ensuite quelques mots, et Lucina se surprit à rire à nouveau, en réponse au sourire provocateur d'Utsuro et au regard de celle-ci.

- "Je dois bien admettre que rares sont ceux parvenant à conserver un air aussi indéchiffrable que le vôtre, surtout à l'approche d'une attaque. Si, d'ordinaire, un regard furtif trahit la direction de leur prochain coup, ça n'a pas été votre cas. Avec un peu plus de vitesse et de maîtrise de votre arme, vous auriez certainement réussi à m'atteindre."

Lucina pris un air pensif pendant un cours instant, tandis qu'elle se remémorait la façon de combattre de son opposante.

Pourquoi me semble-t-il si... Oh.

Mais bien sûr ! Sa façon de combattre lui rappelait celle de Say'ri, une épéiste de Valm aux côtés de laquelle elle avait pu combattre.

Une fois cette constatation faite, la jeune femme resserra soudainement sa prise sur son épée en bois, avant d'adresser un sourire joueur à la mage. Elle ne comptait pas en rester là concernant l'entraînement... Mais elle ne donna à sa partenaire que ce sourire comme avertissement, avant de s'élancer vers elle.

Le coup qu'elle donna à Utsuro fut cependant volontairement ralentit, moins puissant aussi, afin de laisser le temps à la mage de parer l'attaque. Après tout, son but n'était pas de la blesser. Elle voulait juste tester quelque peu l'endurance et les réflexes de son vis-à-vis.

Lorsque leurs lames s'entrechoquèrent, Lucina prit la parole.

- "Votre façon de manier la lame me rappelle la façon dont combattent les épéistes de Valm." Elle chercha pendant quelques instants dans ses souvenirs, avant d'ajouter, alors qu'elle adressait un nouveau coup à la mage. "Si je me souviens bien... Ils ont donné à cette pratique le nom de Kendo." Nouveau coup, un peu plus rapide cette fois. "J'ai tenté de l'apprendre, lorsque j'ai combattu aux côtés de l'une des meilleures épéistes de Valm, mais..." Nouveau coup, plus puissant cette fois-ci. "Disons juste que ce n'est pas ma façon de combattre."

La jeune femme enchaîna ensuite plusieurs coups, augmentant la vitesse et la puissance de ceux-ci au fur et à mesure, tandis qu'elle testait les limites de son opposante. A chaque fois que leurs lames se percutaient, Lucina donnait un conseil à la mage, afin de l'aider à améliorer sa position, et ainsi lui permettre de parer le coup suivant.

Ce n'est qu'après quelques minutes que la jeune femme se recula de quelques pas, avant de baisser sa lame en bois, indiquant la fin de ses "assauts". Légèrement essoufflée - au vu du fait qu'elle n'avait pas vraiment combattu depuis un moment - Lucina adressa cependant un sourire à la mage, manifestement satisfaite de l'échange qu'elle venait d'avoir avec celle-ci.

Elle avait beau ne pas avoir réussi à toucher la mage avec sa lame factice, elle s'était bien amusée, et son regard brillant le montrait alors qu'elle regardait son vis-à-vis en reprenant pleinement son souffle.

Lucina
Lucina
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27/7/2018, 01:05
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Utsuro
"And now... I am the protagonist !"Ce regard rougeoyant, cet air déterminé et parfaitement concentré. Cet objet cylindrique en main, tendue vers la demoiselle. Rigide, un peu rugueux. Cette sensation dure entre mes mains bien petites, maintenant que je les regarde ainsi autour de cet objet... Mais pourtant, derrière mon air bien impassible, derrière ce visage calme, ce regard maintenant un peu détendu de ce simple échange avec l'épéiste de toujours, cette épéiste d'un jour que je suis sent une certaine excitation monter doucement.
Mon regard rouge ne trahira point ce sentiment. Mon sourire narquois, provocateur, restera bien en place. Scrutant la jeune femme, écoutant son doux rire sympathique, ses paroles agréables de cette voix bien singulière que j'ai déjà tant entendu osciller de peur, et ayant tant de fois éclaté en rires.

Mais si elle ne tarit pas d'éloges à mon sujet, de ses observations qu'elle a put faire de ce court intervalle... Si elle peut me décrire ce que son regard intense détaillé de ma personne, la flatterie me touche. Une certaine affection, retransmise d'un sourire plus aimable, devient visible sur mon expression bien statique. Elle semble me qualifier comme maître de cet art de la tromperie, elle ne sait ô combien je le suis et pourtant, je ne peux le vanter ni vraiment me l'attribuer. Après tout, ce n'est qu'une expression bien naturelle chez moi.
Mais ce n'est qu'une habitude. Qu'un travail bien ingrat, d'apprendre à voir plus. Peut-être dois-je le lui confier, le pourquoi. Que mon regard n'a point besoin de se déplacer, car je vois l'image entière.

Mais mon regard écarlate se clos un court instant. Et maintenant que j'y pense, peut-être un oh me vient en tête, exprimée d'un hochement de tête. La voici maintenant bien pensive, demoiselle Lucina. Comme si elle venait, dans cet échange, de réaliser quelque chose. Et en même temps...

Quelle contrariété m'est restée, à voir mon assaut ainsi arrêté. D'une grande trivialité, comme si elle y est habituée. La voix de la lame, d'un monde à l'autre, n'est donc pas si différente ? Dois-je ainsi associer, à chaque peuple de mon monde, un équivalent dans le sien ? Peut-être qu'à sa façon, une telle réalisation s'est offerte ? Peut-être que son esprit réalise, également, combien nos mondes peuvent être similaires.
Ainsi, un certain consensus se fait entre nos esprits. Oh.

Mais voilà qu'à cette révélation soudaine, demoiselle Lucina resserre sa prise sur cet objet solide, d'un regard bien joueur, provocateur. L'interlude de calme est donc terminé, il semble. Peut-être veut-elle en avoir le cœur net ? Peut-être que son sourire, bien provocateur, n'est que l'annonciateur de ce qui va suivre.
Mais très chère Lucina, mon regard de rubis ne saura le manquer. Le départ d'une véritable épreuve pour cette épéiste d'un jour.

Mais ma poigne ne se raffermit pas entièrement. Léger, discret. Ma posture imparfaite se prépare à l'assaut qui va suivre. À cette attaque soudaine. Elle s'élance, jusqu'à moi. Bras tendus, lame factice s'abattant, dans un mouvement si... !
Clac. Peu rapide ? Pour lutter contre l'impact, mes mains agrippent à cet instant cette maquette en bois. Ce simple mouvement, pour absorber plus efficacement le choc, s'est révélé bien inutile. Mais pourtant, à quoi devais-je m'attendre d'autre de sa part ? Ce n'est qu'un entraînement, elle n'ira que crescendo. En commençant de ce coup doux, s'assurant que je puisse le parer, sa voix encore vagabonde de ses pensées s'élance à mes oreilles.

La petite mage que je suis, tentant comme je peux de parer ses attaques que je devine plus fortes et rapides à chaque fois, tandis que je la détaille, observe toute son image et m'abreuve de ses pensées. Ainsi donc, des révélations me sont offertes, et viennent étancher cette soif de connaissances qui me caractérise. Valm, le continent des conquêtes. Valm, le pays des samouraïs de son monde. Chaque coup donnant lieu à une nouvelle révélation, que j'écoute avec attention. Ainsi donc, on l'appelle également et simplement Kendo, là-bas. Et Blucina a tenté, également, de se soumettre à cette rigueur, sans succès. Ou plutôt, sans y avoir accroché pour autant.

Mais à mesure que les coups se portent, que les lames s'entrechoquent, je peux confirmer une observation antérieure. Son style de combat est bien peu orthodoxe. Loin des codes, loin des règles. Un style qui semble avoir pris de tout, de l'instinctif, du militaire et du noble. Un mélange quelque peu bâtard, donnant un style bien unique. Parfait pour détruire murs et mannequins de part sa force, parfait pour acculer son adversaire avec vitesse et précision. Parfait pour guider un débutant, lui apprendre ce qu'il peut arriver ensuite.
Et pourtant, face à un tel enchaînement, on ne peut pas parler d'un style amateur. Ce style est bien redoutable, de ce que je peux en voir. Mon iris de rubis peut la voir.

Cette demoiselle en bleu a appris de tous. Elle est terriblement à l'aise dans le maniement de ce simple bout de bois. Et mon esprit peut l'imaginer, sans problème, foncer vers l'ennemi. Sa carrure bien particulière, entraînée. Plus large que la mienne, plus grande, mais pourtant plus souple et raffinée. Son corps s'élançant, sans ménagement. Si d'un coup, cette demoiselle en vient à rouler au sol, à sauter pour une estoc, ou à tourner pour frapper de la garde de falchion, je n'en serai point étonnée. Loin de là, même. Son physique le lui permet. Son escrime unique le lui autorise.

Mais mon regard de flamme reste cependant bien ancré sur elle. Mes oreilles n'écoutent, en cet instant, qu'elle. Que le bruit de nos armes qui s'entrechoquent. Mes lèvres restent scellées, n'en violent le passage que des bruits étouffés, affirmations à ses conseils et directives.
Peut-être devrai-je remercier toutes ces longues heures sur les routes. Ce sac que j'ai supporté, des jours durant, sur mon dos. Car tous ces efforts me permettent d'échanger ce moment, devenant intense, avec cette jeune femme. De quelques gouttes de sueur, commençant à perler sur mon front, quelques rougeurs à mon visage, mon souffle devenant peu à peu difficile à maîtriser. Cet échange intense, nos corps sous une certaine tension, est pourtant bien agréables. Unique, et appréciable. À force de le tenir, cet objet, avec tant de hargne, mes mains commencent à faiblir. Mais pourtant, une force en moi m'interdit de l'abandonner. Me pousse à continuer. Cette excitation, qui ne cesse de monter, cette adrénaline bien agréable pour mon corps, douce récompense de tant d'efforts...
Si elle-même arbore l'habitude de tels exercices, je dois reconnaître que l'escrime est une discipline bien plus exigeante que la marche en certains point. Une évidence, diront certains. Mais pour les mains, c'est une bien différente affaire !

Enfin, cet instant doit bien arriver à une fin. L'apogée d'une telle activité, de longues minutes n'ayant semblées que quelques courts instants, avant qu'enfin la lame de la jeune femme ne se baisse devant moi. Visiblement un peu essoufflée, quant à moi bien moins effrontée. Mais il est hors de question de montrer de la faiblesse ! Hors de question de flancher face à l'adversité !

Et c'est ainsi que, fièrement, l'épée en appui telle une canne, mes deux mains dessus, je peux enfin commencer à détendre mes muscles et relâcher la pression, en de courtes respirations. Mon teint n'atteint pas les pigmentations vermillons de mes yeux, pourtant ce rubicond traître trahie bien la fatigue ressentis dans mes muscles endoloris par une telle activité mouvementée. Corps ingrat aux couleurs grenat, mais petites mains tremblent ainsi doucement, tiraillées de douleurs élancées. Mes jambes et mes bras s'en portent, cependant, bien mieux. Habitués à de nombreux efforts, ils sont avec les traits de mon visage les seuls alliés pour ma contenance. M'affirmer, avec un grand sourire satisfait, face à cette épéiste ayant tout autant apprécié ce moment.
Et pour cette fois, seulement, mon regard restera captivé par cette expression d'une douce euphorie sur le visage de Lucina. Ses lèvres ainsi écartées, ce ciel empli d'étoiles dans ce regard, je contemple ainsi un instant cette étendue apaisante, avant de réaliser. Ces petites mains ont manié l'épée. Ce sentiment de satisfaction, qui n'est vaincu que par la joie que m'éveille la magie... N'est vraiment pas désagréable.

Et je les sens. Ces craquelures, sur ma façade, avant que celle-ci ne s'effondre totalement, dévoilant maintenant pleinement mes sentiments en cet instant, tandis que j'adresse un bien long regard à la jeune femme.
Un instant. Un simple instant, avant que ma voix ne daigne s'élever pour autre chose que ces soupirs agréables d'un effort méritoire.

"Votre maîtrise de la lame en dit bien long sur votre histoire également, Lucina. Et je comprends combien cette pratique, le kendo est également son nom ici, n'aurait pu que vous enchaîner." Lui adresse-je, en toute honnêteté. "Votre style est bien particulier, mais c'est cette liberté qui vous sied dans son apparente simplicité. Mais je peux voir, en ces échanges courts et bien avisés, toute la complexité qui se cache." Et cet échange n'a fait que renforcer mon impression précédente. Il y a 3 catégories d'épéistes. Et Lucina est dans la première, celle des maîtres de cet art, qui sont sérieux et assidus.

"Malheureusement, mon corps modeste de mage ne me permettra pas d'aller plus loin dans ces exercices pourtant bien agréables !" Mais mon entrain, en commençant un moulinet de mon bras, accentué d'un petit craquement de mes articulations, montre bien combien cette petite mage est loin d'être rodée pour une telle activité. Et des courbatures seront sûrement à prévoir, pour ce soir, si je n'indique pas une ultime destination avant de lui proposer la plus belle nuit qu'elle n'aura jamais connue !

"Oh." Mais oui, mon esprit. Tu es un génie. Faisant tourner l'arme dans ma main, je pointe une direction inaccessible depuis le terrain d'entraînement puisqu'il y a un mur -destructible si besoin, sur ce chemin traçable. "Pourquoi ne pas profiter des sources chaudes pour nous requinquer ? Leur effet sur le corps après des activités est grandiose, leur succès plus à prouver, et leurs vertus pour les jeunes femmes encore moins à démontrer !" Il n'y a, bien évidemment, aucune mauvaise intention cachée dans mes propos. Soyez-en rassurée, ma volonté de passer du temps dans un tel endroit avec cette jeune femme est bien pure ! Car n'oubliez pas que cette modeste femme à la chevelure sombre n'est, en aucun cas, capable d'ambiguïté.
Et bien évidemment, je reste prévoyante pour la demoiselle que je devinerai sans problème dérangée d'une telle idée pour certaine raison évidente impliquant possiblement une certaine marque laissée par un dragon maléfique précis.
Je m'approche ainsi de la jeune femme, pour créer une certaine intimité pour les prochains propos qui seront prononcés. "Et il est de coutume, en ces lieux, de pouvoir porter une serviette pour se cacher. Soyez-en rassurée, cette proposition est murement réfléchie." Et cela témoigne sûrement d'une certaine attention que je porte à son égard. Attention et respect pour sa personne que je respecte, accepte et apprécie.

Mais si le lecteur -ou la lectrice !- de ces dernières lignes que j'ai prononcées peut sembler sceptique de cet adjectif final de mes propos, il pourra se conforter en se rappelant une certaine vérité. Votre modeste hôte d'une réponse sera bien protectrice et respectueuse envers sa première véritable amie et la première personne à réussir à craquer cette façade d'ordinaire si impénétrable.
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Utsuro
Utsuro
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28/7/2018, 01:14
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Lucina

ft. Utsuro

~~~

Quand on a plus de tête, il faut avoir des jambes...

La jeune femme vêtue de bleu avait le regard brillant, heureuse qu'elle l'était de l'échange qu'elle venait d'avoir avec la mage. Celle-ci s'était appuyée sur son arme factice, les mains posées sur le pommeau de l'épée en bois. D'ailleurs... Si la mage se tenait droite, ses mains semblaient trembler un peu, témoignant de l'effort précédent, et la pensée que sa camarade aurait certainement des courbatures traversa l'esprit de Lucina.

L'expression d'ordinaire impassible de la mage se fissura progressivement, laissant un sourire montrant sa satisfaction - de la fierté peut-être ? - illuminer son visage quelque peu rougit, et la jeune femme d'un autre monde sourit à son tour. Savoir que ce moment avait aussi plu à son amie lui faisait plaisir.

La mage ne tarda pas à prendre la parole, apprenant à Lucina que le type d'escrime pratiqué par la mage ne ressemblait pas seulement à celui de Valm, mais portait aussi le même nom. Finalement, Uxynael semblait avoir quelques similitudes avec le monde de Lucina.

A l'entente des paroles honnêtes de la mage, la jeune femme sembla presque gênée, peu habituée qu'elle l'était à recevoir des compliments concernant son style de combat plutôt... particulier dirons-nous.

Lucina ne pu qu'acquiescer aux paroles suivantes de son vis-à-vis, qui s'accompagnèrent d'un mouvement de bras. La jeune femme l'avait bien vu, l'escrime n'était pas le point fort d'Utsuro. Et pourtant, celle-ci avait réussi à la surprendre.

Qui sait, peut-être qu'un jour, toutes deux s'affronteraient dans un combat amical avec leur arme de prédilection ? Il va sans dire que cette idée n'était pas pour déplaire à Lucina, qui ne doutait pas que la mage saurait se montrer surprenante à nouveau, avec un tome entre les mains.

Un "Oh." de la part de son vis-à-vis attira l'attention de la jeune femme vêtue de bleu, qui la regarda en attendant la suite, qui ne tarda pas. Après avoir indiqué une direction du bout de son épée d'entraînement, Utsuro reprit la parole afin de transmettre une idée à Lucina.

La première réaction de cette dernière à l'entente de cette proposition fut de grimacer, manifestement peu enthousiaste à l'idée d'aller dans les sources chaudes. Non pas qu'elle n'aimait pas cela mais... Elle préférait garder son dos caché autant que possible.

Hors, cacher son corps n'était pas vraiment un fait courant, pour prendre un bain.

Utsuro se rapprocha un peu d'elle, comme si elle comptait lui confier quelque chose, et Lucina rebaissa le regard sur elle, montrant ainsi qu'elle l'écoutait à nouveau.

Les mots que la mage ne tarda pas à prononcer retirèrent un poids des épaules de la jeune femme vêtue de bleu, dont le corps - tendu à la précédente annonce de la mage - se détendit à nouveau. Il va sans dire que cette nouvelle la rassurait grandement.

C'est avec un sourire reconnaissant que Lucina déclara :

- "Je ne vois donc pas de raison de refuser, dans ce cas. La dernière fois que m'a été donnée l'occasion de profiter de sources chaudes, des invités imprévus ont mis fin à ce moment de façon prématurée... J'espère qu'il n'en sera pas de même cette fois-ci."

Elle avait ajouté ces quelques mots avec un petit rire, parfaitement consciente du fait qu'une horde de créatures ne viendrait pas les attaquer dans la ville.

Le regard de Lucina se posa à nouveau sur Utsuro, afin de l'observer pendant quelques secondes. Les tremblements des mains de celle-ci semblaient avoir diminué, mais la jeune femme bleutée connaissait bien les élancements douloureux que la mage devait encore ressentir à cet instant.

Après tout, n'était-ce pas ce qu'elle avait ressentit pendant longtemps, suite à ses entraînements et combats ?

Se rapprochant de son vis-à-vis, Lucina tendit la main afin de récupérer l'arme en bois de celle-ci. Si elle ne dit rien, elle semblait avoir une idée derrière la tête, alors qu'elle plantait d'un geste sec les deux armes d'entraînement dans le sable, à ses côtés.

La jeune femme retira ensuite ses gants pour les accrocher à sa ceinture, avant de prendre l'une des mains de la mage, dans un geste doux. Consciente que ses agissements méritaient une certaine explication, Lucina prit la parole, alors qu'elle retirait calmement le gant d'Utsuro :

- "Je ne connais que trop bien les élancements vous tiraillant actuellement. Le moins que je puisse faire est de vous soulager un peu."

Elle acheva ces quelques mots en remontant la manche de la mage, de façon à libérer son avant-bras et son poignet. Lucina ne tarda pas à commencer de masser la main de la mage aux endroits qu'elle savait douloureux suite aux exercices précédents, lorsque l'on était pas habitué à une pratique quotidienne de l'escrime.

Le regard baissé sur sa tâche, la jeune femme agissait à gestes doux, qui contrastaient grandement avec la force dont elle avait fait preuve alors qu'elle maniait l'épée. Une certaine nostalgie apparaissait cependant sur son visage, comme si elle se remémorait quelques souvenirs, et sa voix finit par s'élever, doucement :

- "Lorsque j'étais plus jeune, c'est Mère qui apaisait ainsi mes muscles endoloris suite à un entraînement avec Père. Si la pratique de l'escrime me permettait de passer un moment privilégié avec lui, c'est ce moment, après l'entraînement, que je partageais avec elle..." Ses doigts remontèrent lentement sur le poignet de la mage, afin de le masser à son tour. "Mère était une stratège formidable, capable de déterminer les forces et les faiblesses de quelqu'un d'un simple regard, mais il s'agissait aussi d'une combattante aguerrie." La jeune femme commença à masser l'avant-bras de la mage tandis qu'elle continuait à parler, d'une voix semblable à un souffle. "Parfois, elle parvenait à assister à mes entraînements avec Père... Elle me donnait alors des conseils avisés, et me montrait même certains mouvements, afin de m'aider à m'améliorer..."

Lucina laissa le silence retomber pendant un temps, alors qu'elle relâchait le bras d'Utsuro afin de retirer le gant de son autre main, puis qu'elle remontait sa manche. Ses gestes étaient doux, alors qu'elle reproduisait les gestes que sa mère avait tant de fois réalisés envers elle.

Tandis que la jeune femme massait la seconde main d'Utsuro, elle reprit la parole, sans relever le regard de sa tâche :

- "Plus tard, j'ai commencé à agir ainsi envers mes compagnons d'armes... J'ai rapidement pris pour habitude de passer dans les rangs, après les entraînements, afin de masser bras ou épaules endolories, ou encore conseiller quelques compagnons d'armes..." Un sourire nostalgique naquit sur ses lèvres, alors qu'elle commençait à masser le poignet de la mage. "Je me rappelle de la première fois où j'ai agit ainsi... Il va sans dire que les soldats étaient surpris."

Un bref rire se fit entendre de sa part, avant que Lucina ne laisse à nouveau le silence retomber, tandis qu'elle terminait de masser son vis-à-vis.

La surprise des soldats était quelque peu justifiée, en même temps. Ce n'était pas tous les jours qu'une reine se comportait ainsi... Ou même un général de l'armée, puisque c'est le titre qui se rapprochait davantage du rôle qu'avait dû remplir Lucina, dans son époque troublée.

Ce n'est que lorsqu'elle relâcha le bras de la mage, que la nostalgie visible sur son visage s'estompa. Si réaliser ces gestes familiers avait laissé l'esprit de Lucina vagabonder, le fait de les cesser avait manifestement fait revenir la jeune femme au moment présent.

Lucina releva le regard sur Utsuro, avant de déclarer, avec un léger sourire :

- "J'espère avoir réussi à apaiser quelque peu vos muscles... Cela faisait un moment que je n'avais pas fait cela, alors peut-être suis-je un peu rouillée."

La jeune femme prononça ces quelques mots sur un ton un peu humoristique, avant de commencer à remettre ses gants.

Lucina
Lucina
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28/7/2018, 20:33
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Utsuro
"I'm feeling... Dazzy. It's... Strange."Et donc nous revoilà prêt pour l'action ! Après avoir gracieusement accepté de laisser à cette petite mage le droit de narrer de son point de vue ses aventures l'espace d'un court instant, après une... Subtilisation brusque, le narrateur que vous appréciez tous peut de nouveau apporter sa touche, pour votre plaisir et surtout son esprit ! Essayez de vous mettre à la place de l'être qui doit mentalement émuler cette boule de feu aléatoire...

Or donc ! Combien de sourires s'échangent, ainsi, en cet instant ? Après cette session bien éprouvante pour le corps délicat de celle bien plus habituée à manier les flammes que les lames, un instant de répit pour son corps qu'elle sent endoloris peut ainsi commencer. En de simples discussions, elle a bien observé la gêne évidente de son interlocutrice à l'idée qu'elle lui a proposé. Mais cette petite mage est sensible. Elle n'a pas proposé, sans considération, cette idée.
Car son regard de rubis a bien remarqué cette grimace d'un enthousiasme évidemment inexistant. Mais celui-ci s'est bien vite détendu, aux propos éclairés et considérés de celle qui les a prononcés. Reconnaissance et appréciation étireront maintenant ce visage de combattante, accepté par un petit hochement de tête de celle qui reçoit ses sentiments.

Utsuro opine du chef à l'anecdote cocasse et particulière agrémentée d'un rire que lui sert son interlocutrice.
Hélas, son imagination commence à partir, à ces mots. Ne connaissant par précisément l'armée du dragon maléfique, elle imagine le dragon lui-même, pénétrant dans le bain public, d'un rugissement terrible. L'idée semble, en soit, particulièrement idiote pour discréditer tout destructeur de monde. Mais à de quoi passer l'envie de se baigner, pour retrouver son épée, pour pareille intrusion. Mais Utsuro a, cependant, remarqué ce ont prononcé et le gardera bien en mémoire. Mais quant à la nature même du sujet de ce verbe, elle ne pourra qu'imaginer à tatillon la vérité de ces tristes créatures valant ce pluriel déplorable. Doit-elle attribuer ce sujet à une preuve que la créature maléfique joue de la nécromancie pour s'amuser avec la vie, au vu des preuves de sa magie funeste ?

C'est au tour de la petite mage de se perdre dans des réflexions discrètes, sous son regard bien calme ne filtrant les douleurs musculaires commençant à apparaître, le reste de son corps tremblant légèrement s'en chargeant bien, et qu'elle tente de réprimer en des positionnements de ses membres pour les réduire. Si elle doit faire une quelconque estimation par rapport à son propre monde...
Elle connaît la présence des esprits et des morts-vivants d'une expérience préalable. Et de nouvelles créatures appelées les ombres étant apparues mystérieusement... Si un dragon capable d'une magie pouvant laisser une telle marque sur le corps de la jeune femme d'un autre monde existe, ça peut bien confirmer la chose. Voilà une chose bien particulière à imaginer, une armée entière de ces choses...

Oh ? La petite mage perd à la fois l'équilibre parfait qu'elle a su établir de son arme factice et anciennement de soutien, ainsi que le cours de ses réflexions. Son attention se porte ainsi sur la demoiselle qui commence à dévoiler une partie de son corps. Ciel, que s'est-il donc passé ? Mais la petite mage n'est pas déphasée par ces actions. Au contraire, elle suit attentivement les actions de celle-ci, de cet éclat intrigué, alors que la demoiselle se décide à prendre sa main, avec douceur. Voilà un développement assez inattendu, que la mage ne brisera point d'expressions de douleur quelconque.
Ses petites mains sont encore tendues, mais elle laisse bien volontiers celles-ci aux soins de la jeune femme à la chevelure bleue. Le contraste entre la douceur dont elle fait preuve, pour la saisir, et la force avec laquelle elle enfonce les deux objets, en même temps, dans le sol sableux a de quoi faire sourire.

Telle une enfant, laissant ainsi son physique correspondre, elle laisse la demoiselle lui retirer ses mitaines et acquiesce à ses propos. Elle s'y connaît bien mieux en traitement de pareils symptômes post-exercice et son expression a... Quelque peu changée. Dans sa voix, dans son visage, dans ses gestuelles.
Son bras ainsi dévoilé, voilà que les mains de Lucina commencent à opérer sur la sienne. En un geste délicat et bien agréable. Un bien grand écart quand on sait que, quelques instants avant, ces mains armées ont brisé un mannequin de bois... Et qu'en cet instant, comme pour traiter un objet terriblement fragile, elle se contrôle à la perfection, venant appuyer sur les endroits les plus sensibles. En de douces caresses, en appuyant avec attention pour ne pas la blesser.
Et la petite mage la regarde attentivement faire. Son souffle, enfin calmé, ses joues enfin apaisées. Elle profite simplement du contact de ces mains. De l'histoire que lui raconte la demoiselle, avec nostalgie.
L'attention de la petite mage semble, cependant, un peu détournée de ces massages bien agréables à ses membres devenus bien sensibles... Mais elle s'accroche, malgré cette sensation agréable, aux mots sortant de ces lèvres. A sa famille, dont elle devine l'affection porté. La petite mage affiche un sourire apaisé, se mord doucement la lèvre. Elle ne peut le nier, ce sentiment est bien agréable... Cet instant de flottement, à ce moment, bien appréciable. Elle tente de réfléchir, de connecter tous les liens comme à son habitude...

Et elle a l'occasion, pendant cet interlude où elle la relâche pour dévoiler son autre main, son bras droit lui semblant un peu plus tolérable. Son père, épéiste. C'est de lui que doit venir une partie de cette escrime, celle la plus caractéristique de la jeune femme. Et de sa mère, elle doit tenir ces capacités d'analyse sûrement. Ces capacités à...

Et le fil est de nouveau perdu, alors que les douceurs reprennent. Que son esprit repart dans un certain flottement, avec ces sensations particulières. Ses sentiments particuliers... Sentiments ? La petite mage restera bien impassible pour garder ces idées floues. Une habitude de le faire à ses compagnons d'armes ? De la surprise chez eux ? C'est bien probable... La surprise qu'ils ont dû avoir, de voir Lucina leur faire ce genre choses... La petite mage hoche doucement sa tête au visage neutre d'un doux rose.

Mais finalement, ce moment s'arrêta. Il faudra quelques instants pour que les pensées de la mage se coordonnent correctement, mais elle peut voir, de cette façon, l'épéiste d'un autre œil. Plus doux, moins détaché qu'à l'accoutumé. Une certaine affection, qu'elle chasse en répondant à la demoiselle d'un énième hochement de tête à ce qu'elle lui demande.

Mais Utsuro n'est pas femme à se laisser décontenancer ainsi. Même dans un flottement, elle garde le contrôle de ses émotions. Et de toute façon, son expression seule suffit à faire comprendre que le massage a fonctionné ! Mais elle tient quand même à répondre à cette attention, en ouvrant et fermant ses mains lentement.

"Ne vous inquiétez pas, Lucina." Le ton de sa voix semble... Trembler légèrement, à vouloir garder cette impassibilité, mais perçant cependant d'une douce affection. "Vos sentiments ont bien été reçus et ces attentions bien appréciées. Vos mains ont été bien agréables." Elle serre doucement ses petits poings avant d'ouvrir ses mains. "Et ces douleurs semblent dorénavant bien plus supportables, je vous en remercie."

Elle secoue doucement sa tête, avant de regarder les deux armes fichées dans le sol et leurs affaires. "Nous devrions... Peut-être ranger tout ce matériel et nous mettre en route. Le soir va bientôt arriver, à tergiverser ainsi !" Elle reprend doucement sa contenance maintenant que cet afflux étrange la quitte. Saisissant sa propre Excalibur en bois pour la retirer du sol héroïquement -notez par là, le traitement n'est pas un miracle qui dissipe la douleur entièrement malheureusement, seul le repos saura vraiment la libérer ce ces chaînes nommées crampes- et sourire à sa camarade et amie. "Allons-y, avant qu'il ne soit tard ! Il nous faudra trouver où loger en plus, ne perdons donc pas de temps !" Et un nouveau périple, une fois ces objets d'entraînement rangés et tout le matériel récupéré - comprenant sac, sacoches, gourdes, cape, chapeau, et poches de courses laissé à Lucina- sera entamé, et un livre remit entre les mains de la petite mage pour la route ! Un sombre présage de ce qu'il pourra arriver ? Qui sait.
La Fireball est toujours prête à agir.
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Utsuro
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29/7/2018, 00:04
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Lucina

ft. Utsuro

~~~

Quand on a plus de tête, il faut avoir des jambes...

Le regard d'Utsuro semblait quelque peu différent qu'à l'accoutumée, moins distant, tandis qu'elle observait Lucina pendant quelques secondes. Consciente du fait que la mage devait encore être sous le coup du flottement apporté par ses gestes précédents, la jeune femme remit calmement ses mitaines, afin de laisser le temps à son vis-à-vis de récupérer le fil de ses pensées.

Utsuro finit par hocher la tête aux doutes émis par la jeune femme vêtue de bleu quelques instants plus tôt - apaisants ceux-ci - et Lucina sourit à nouveau, contente d'avoir réussi à soulager la mage. La sensation était certes quelque peu illusoire - seul le repos pourrait réellement apaiser les muscles de son vis-à-vis - mais au moins, Utsuro se sentirait mieux pendant quelques temps.

La jeune femme d'un autre monde observa la mage, tandis qu'elle serrait et desserrait les poings, et la voix quelque peu tremblante de celle-ci s'éleva - laissant transparaître une certaine affection malgré son apparent essai pour la garder impassible - assurant de vive voix à Lucina que ses massages avaient porté leurs fruits. Rassurée d'être toujours capable de réaliser ces gestes qu'elle avait appris à force de voir sa mère les réaliser sur elle, Lucina continua à sourire, avant d'incliner légèrement le buste en avant lorsque Utsuro la remercia, remplaçant ainsi un "De rien." pourtant bien plus simple.

Une brève preuve des bonnes manières qu'avaient tenté de lui inculquer ses tuteurs, entre deux de ses entraînements à l'escrime ? Peut-être bien.

La jeune femme resta cependant ainsi qu'une seconde, avant de se redresser pour regarder la mage à nouveau alors que celle-ci secouait doucement la tête. Un dernier geste afin de se remettre les idées en place ? Cela y ressemblait en tout cas. Cette action ne manqua pas de rappeler à Lucina la difficulté qu'elle avait à se concentrer réellement, quelques minutes encore après que sa mère eut apaisé ses muscles endoloris, de la même façon que la jeune femme venait de le faire pour son amie.

Lucina hocha la tête aux paroles de son vis-à-vis, avant de sortir son arme en bois du sol alors que la mage faisait de même. En entendant cependant les prochains mots d'Utsuro, la jeune femme tiqua un peu mais finit néanmoins par hocher une nouvelle fois la tête, avant de se mettre à ranger leurs armes d'entraînement, ainsi que celles que la jeune femme bleutée avait écartées des autres pour Utsuro.

Il fallut plusieurs minutes au duo pour se mettre en route, mais les deux jeune femmes finirent par se retrouver dans les rues de la capitale. Utsuro ayant repris son tome de magie, et Lucina sachant désormais à quoi s'attendre, elle avait réussi à caler leurs différents achats dans l'un de ses bras, afin de garder l'autre libre.

Cela s'avéra bien vite utile, car Lucina ne tarda pas à devoir poser une main sur l'épaule de sa guide, afin de l'écarter gentiment de deux personnes en pleine conversation bloquant la trajectoire initiale de sa voisine. La jeune femme voulait en effet éviter de trop attirer l'attention avec une boule de feu de la part d'Utsuro. Si une part d'elle était curieuse de voir comment les gardes et Utsuro géraient ce genre de situation entre eux, elle était néanmoins consciente de l'heure qui avançait, et savait qu'elles n'avaient pas le temps pour cela.

Les deux jeune femmes avancèrent dans les rues de l'immense ville. Si le ciel commençant à prendre une teinte orangée à l'horizon témoignait de la nuit approchant, Lucina savait qu'il restait encore un bon moment avant que le jour cède sa place à la nuit.

Trois boules de feu évitées par une action de Lucina similaire à précédemment, et quelques rues aux magasins fermant peu à peu leurs portes plus tard, le duo parvint à leur destination, et entrèrent. Lucina jeta alors un regard aux alentours, avant de s'arrêter aux côtés d'Utsuro.

Maintenant qu'elles étaient là... Comment les choses fonctionnaient-elles, ici ?

Incertaine, Lucina adressa un regard hésitant à la mage, en lui indiquant ainsi silencieusement qu'elle était quelque peu perdue quant-à l'organisation d'un tel lieu. Elle ignorait tout bonnement quelle direction prendre afin de rejoindre les vestiaires… Vestiaires qu’elle espérait vides d’ailleurs, pour moins d’embarras à cause de son dos marqué.

Si elle mettait parfois les pieds dans un tel endroit, avant la résurrection de Grima, cela lui semblait bien loin aujourd’hui… Et de toute façon, rien ne lui garantissait que les sources chaudes de ce monde s’organisaient comme celles d’Ylisse.

Non, le mieux était - encore une fois - de laisser la mage prendre les devants. Autant éviter une situation embarrassante, comme le fait de se diriger en toute ignorance vers les vestiaires des hommes, par exemple.

Lucina
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30/7/2018, 02:57
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Utsuro
"I'm just a little bit... Absolutely livid."Hey, mais c'est que pendant son moment d'absence cérébrale, la petite mage a récupéré ses deux mitaines à chaque main correspondante. Une chose qu'elle ne vient vraiment de remarquer que maintenant, en se rappelant qu'un moment avant, elle s'en était faite dévêtir. Et elle n'a même pas fait attention à la sensation familière de celles-ci pendant son check-up musculaire de ses mains. Peut-être que l'afflux d'hormones peut vraiment atteindre le cerveau de cette mage de feu ? Qui sait.

En tout cas, ses fonctions réduites n'ont su l'empêcher de remarquer la courbette que la jeune femme a exécutée d'un coup en acceptant ses remerciements et qui reste dans un coin de sa tête comme une preuve d'éducation qu'elle a reçu. La haute société, capable de bien des discours éloquents, est également capable de gestuelles. Ne sous-estimez donc jamais les personnes éduquées, vous seriez surpris !
Mais c'est une observation qu'il sera inutile de mentionner ni même utile d'accorder plus de temps pour en débattre.

Après tout, l'inconfort apparent de Lucina est bien plus à remarquer. La mention de l'auberge, impliquant de devoir être de nouveau invitée par faute de moyens doit bien l'embêter. Mais elle doit également se résigner à accepter pour une énième fois, et plus encore à venir. Mais si elle est capable de ne pas protester à cette idée, c'est qu'elle doit bien accepter la situation, non ? Et devoir tenter d'argumenter face à cette magicienne se montrera, de toute façon, inutile si tentative il doit y avoir. Elle l'a déjà annoncé, dit et promis. Utsuro veillera sur cette touriste perdue bleue jusqu'à ce qu'elle soit sure que celle-ci puisse s'en sortir.
Et si quelques portes ont été trouvées au cours de cette journée pour permettre un développement plus appréciable pour la voyageuse de monde, il est pour l'heure temps de se détendre. De profiter pleinement de tout ce que cette situation a à offrir.

Faisons fi des cabines d'essayage, des magasins de robes, des épées en bois. Oublions l'existence de ces choses pour se concentrer sur le prochain plaisir véritable de la vie : les sources chaudes qu'il faudra rejoindre !
Se débarrasser de ces armes, passer de nouveau le bâtiment de guilde pour saluer Velk une dernière fois -car, malgré tout, Utsuro l'aime bien, ce mercenaire. Il est sympa, même s'il est parfois un peu idiot avec ses paris.
Laissons toutes ces choses derrière, pour la sensation de la couverture de son livre de magie, dans sa main. Voilà quelque chose qu'elle a l'habitude de tenir. Quelque chose de bien plus simple à manier. Un objet bien plus facile à manipuler pour elle !

Mais une pointe de curiosité commence à naître chez la petite, en regardant sa vis-à-vis et son livre, pendant la route. Si la mage a fini épéiste aujourd'hui... Pourra-t-elle un jour faire que l'épéiste devienne mage à son tour ? La question mérite de rester dans son esprit. Une certaine excitation à l'idée de voir la demoiselle en bleu user de magie... Qu'est-ce que ça pourra donner ? L'idée la fait doucement sourire. Surtout si elle lui montre, un jour, comment elle utilise elle-même la magie... Enfin, pour autre chose qu'écarter les gens dans la rue !
Et ça, la rue, il y en a, du monde ! Et dans le quartier de la guilde des mercenaires, il n'est pas rare de croiser des volontaires pour son entraînement à la magie !


Prenez ces deux charmants personnages, par exemple. Utsuro le voit bien. Ils sont sur son chemin. Elle est à seulement quelques négligeables mètres de devoir s'arrêter. Dans sa tête, tout est clair. Un chiffre est déjà tiré. Un magnifique 5. Un tirage honnête, qui laissera pleinement le temps à la mage d'amortir sa magie, pour ensuite faire tomber l'un sur l'autre, recréer un lien entre ces deux énergumènes en train de s'embrouiller il semble pour un verre non payé par l'un. Une bonne action, somme toute, impliquant le sacrifice de quelques malheureuses secondes pour le bien public ! Une action d'un karma positif, à montrer à la demoiselle à l'épée sacré, pour lui prouver que ses manies ne sont pas forcément mauvaises !

Et pourtant, le terrible traquenard qui est en train de s'exécuter dépasse toutes les attentes de la mage. Quelque chose qui brise tous les codes qu'elle a établis, pendant des années. Quelque chose d'impensable pour elle !
Une main, autour de ses épaules, pour la réorienter. La faire passer à côté. A. Côté. De ces personnes. Esquiver l'obstacle. Admettre la défaite, briser tous ses codes. Devoir. Faire. Un. Détour.
Et face à ça, notre petite mage ne peut qu'exprimer un regard perdu, choqué, outré, d'une incompréhension pure, d'un déni total, d'une indignation sans équivalent, d'une détresse impensable ! Pourquoi, que diable, en quel honneur doit-elle, elle, se décaler d'une telle situation ?! La route, ce parterre sacré, tracé par une personne bienveillante et faite pour avancer dessus sans avoir normalement besoin de se décaler. Pourquoi la petite noble, la fille d'un duc, doit-elle accepter l'idée de devoir être redirigée dans sa trajectoire et ses habitudes, pour deux malheureux en train de se chamailler ?
Mais si elle doit regarder la situation de façon réaliste, elle a déjà su abandonner une fois aujourd'hui son livre pour un trajet. Mais on est, pour l'heure, encore dans la zone des mercenaires, ce livre... Est nécessaire ! Devoir s'imposer, devoir exprimer sa force est la clef ! Et...

La petite mage regarde donc, de côté, les deux personnes qui échapperont à ses manies. Incompréhensible. Incroyable. Insoutenable. Traitrise, félonie, ce geste perfide, ce coup de poignard à son petit dos fragile ! Et pourtant, elle ne pourra pas, dans une telle configuration, utiliser ce 5 qui a été tiré d'un autre monde car, dans cette situation, elle ne dégagerait pas le chemin mais agresserait deux personnes.
Un long soupire s'échappe donc des lèvres de la petite mage, qui comprend bien les intentions de la Juda à ses côtés. Il est vrai qu'un tel acte peut attirer l'attention de Roger et de ses camarades. Qu'un long processus d'explication dont le joueur lui-même n'a aucune idée d'une tournure réaliste pour s'en sortir s'en serait ainsi engagé.
Mais elle n'admettra pas la défaite dans cette situation. Elle a considéré l'idée de ranger, de nouveau, son ouvrage de magie une fois cette rue quittée... Mais cette fois, elle le gardera, jusqu'au bout ! Demoiselle Lucina devra donc accepter pleinement les responsabilités de ses actions, aller jusqu'au bout pour les guider sans heurt jusqu'à l'enseigne.

Et ça ne sera pas à deux, mais à trois reprises qu'elle aura été décalée de sa route. De ses pavés. Une indignation sans nom reste gravée dans l'esprit de la Fireball. Mais elle est la patience même. Seul son regard transmet ses émotions mixées et chaotiques. Tout comme elle ne dira pas, directement, que la façon de porter une cape de cette jeune femme est proprement scandaleuse, elle ne lui exprimera pas autrement combien ce geste aura été, pour elle, choquant. Elle n'est pas rancunière, et c'est bien la chance de Lucina. Elle est d'une patience sans fin. Et c'est bien ce qui la sauvera.

Enfin, avec les indications d'Utsuro et Lucina au volant, les deux arrivèrent donc à leur destination tant attendue qui, on l'espère, saura apaiser le courroux silencieux et malicieux de la loli mage. Elle n'est point rancunière, elle est même, au contraire, assez tolérante. Ainsi fera-t-elle une excellente guide pour apprendre le fonctionnement de ces bains à la jeune femme !

Et honnêtement, la chose ne sera point compliquée.
Son regard apaisé, elle adresse en réponse à celui hésitant de la princesse un regard franc.
"Le fonctionnement est bien assez simple, demoiselle Lucina." Elle n'est pas rancunière. Sa voix est toujours aussi franche et honnête qu'à l'accoutumé. Sa voix n'oscille même pas, elle reste aussi naturel que son visage, en cet instant. "De l'accueil, on peut voir deux entrées. La bleue n'est pas à prendre pour vous, puisqu'il s'agit du vestiaire des hommes. Ainsi, la rouge sera notre destination. Mais il faudra laisser nos armes à l'entrée cependant... Par mesure de sécurité, le tenancier nous les réclamera. Je peux comprendre votre frustration, ce sentiment est bien partagé... Mais il saura être accepté, pour le bien de tous." Pour l'instant, rien de bien compliqué. La logique même aurait pu sauver Lucina.

Après ça, la petite mage dirige le mouvement en saluant le maître des lieux et lui remet son tome rouge. Et l'épéiste devra donc se séparer de sa lame avec regret et difficulté. Mais elle n'a pas à craindre quoi que ce soit. Aucun dragon maléfique ne passera sa tête dans le bain des femmes pour leur crier dessus, aucun cultiste ne débarquera avec des prospectus au nom de Grima. Et aucun zombie ne viendra glisser sur le savon pour finir dans l'eau. La chose la plus dangereuse en ces lieux sera l'eau chaude et le savon ! Et peut-être, qui sait, la menace tapie dans l'ombre, la loli dont les codes ont tant été baffoués...

"Une entrée enfant et une entrée adulte je suppose ?" Demande donc le réceptionniste, les armes maintenant subtilisées, avec un sourire bienveillant.
"Une entrée enfant ? Mais la demoiselle à mes côtés est pourtant une adulte, monseigneur." La petite mage n'a-t-elle pas saisit la subtilité du message qu'a tenté de lui passer le proprio ? Qui sait. Mais à cette réponse inattendu, celui-ci a un sourire gêné avant qu'à l'argent on ne troque le droit d'entrer à l'entrée aux rideaux rouges marqué femme, le libérant ainsi d'un moment quelque peu dérangeant.
Mais la petite mage, sur la route, regardera perplexe Lucina. Fait-elle vraiment aussi enfant que ça, pense-t-elle. Il est certes flatteur de dire qu'elle est jeune... Mais son regard voit bien en Lucina une femme affirmée.

Mais les voici enfin dans le vestiaire, où il y a déjà quelques personnes ! Pour l'entrée incognito, c'est raté, mais la loli mage prend la main de la demoiselle. Une escapade magnifique, à l'abri de la majorité des regards, à une des lignes de casiers en bois. Les choix de la petite mage n'ont vraiment pas été anodins puisque ces deux compartiments sont les plus proches d'un des murs. L'endroit parfait pour que l'une puisse se cacher et se préparer correctement à son entrée dans les bains !

"La sécurité et les personnes sont bonnes dans cet établissement, aussi pourrez-vous laisser sans crainte vos affaires dans ces compartiments." Elle commence à retirer l'imposant sac qu'elle pose dans la sorte d'armoire... En devant le tasser un peu, quand même. Il est gros, le bougre !
"Et pour les serviettes..." Elle tourne sa tête à droite à gauche, avant de repérer lesdits objets, une serviette fraîchement lavée par box, qu'elle va donc récupérer et ramener pour la demoiselle et elle-même.
"Il faudra les poser dans les box de l'autre côté, une fois le bain fini." Elle pose les serviettes sur la porte de son casier, montrant de sa main gauche l'endroit mentionné, avant de retirer sa cape, la plier avec un soin infini et la poser sur son sac. Suivra rapidement ses mitaines et son chapeau.
"Hum... Je ne pense pas que les coutumes de notre culture ne vous soient, cependant, totalement familières." Elle retire ses chaussures qu'elle pose à l'horizontale sur le chapeau, assymétriquement. Puis ses deux ceintures avec les gourdes et sacoches qu'elle empile sur cette sculpture improbable. "Nous avons quelques coutumes qui vous sont peut-être, au moins, connues. Pas familière en pratique, mais..." Elle enlève le collier en cuir à son cou et ses bras des manches de sa robe rouge avant de la laisser tomber au sol pour la poser sur la structure.
"Si le kendo existe, je pense que la coutume de se laver le dos, entre amies, n'est pas étrangère ?" Viennent ensuite s'ajouter à son casier la chaussette longue de sa jambe gauche, le bandage esthétique qu'elle a dénoué de son autre jambe dans son idée d’asymétrie, et l'unique sous-vêtement dont elle a besoin compte-tenue de son physique ayant valu un sous-entendu tantôt et incompris de celle-ci. Ou peut-être simplement décalé sans la déranger ? Mais on remarquera cependant une certaine maturité dans son choix de vêtement, malgré son apparence d'enfant.
"Et bien évidemment..." Elle attrape sa serviette qu'elle enroule autour de son corps, cachant par la même toute analyse de la marque en forme de cœur à son sein gauche. "Les serviettes dont je vous parlais et dont, je me doute, que vous avez remarqué qu'elles drapent nos consœurs de bain. Celles-ci serviront également, en entrant dans l'eau, à protéger vos cheveux. Peut-être voudriez-vous à ce moment de l'aide pour les enrouler ?" Propose-t-elle ainsi, avec un léger sourire.

La jeune femme précédemment en rouge et dorénavant entouré de blanc reste un instant en réflexion, avant de regarder son interlocutrice. "Oh. Mais maintenant que j'y pense... La règle la plus élémentaire en matière de bain de notre pays est de se laver avant d'entrer dans celui-ci. Mais ce n'est peut-être pas une pratique par chez vous..." Si elle se base au niveau vestimentaire de la jeune femme, et l'absence de certaines pratiques dans le monde d'Ylisse, peut-être ne doit-elle pas prendre pour acquis quoi que ce soit qu'elle connait. "Ne pas connaître votre culture est quelque peu pénalisant, Lucina... Mais ne vous inquiétez point. Me suivre vous assurera un moment bien agréable, je l'espère !"

Une pirouette sur ce sol en bois, et la voilà qui pointe du doigt l'espace entre les quelques rangées de casiers. "Mais faites bien attention à vos pieds. Le sol est traître, dans les bains. La pierre est douce, mais l'eau saura dérober votre équilibre. Si vous avez un doute, accrochez-vous à moi. Nous tâcherons de repérer le lieu le plus discret, pour partager ce moment de rapprochement !"

Ah, la scène des bains. Qui sait combien de choses pourront se passer ici, combien de plans saugrenus de terrible revanche sauront se faire en ces lieux ?
Car la patience infinie de la petite mage ne signifie pas qu'elle n'exploitera pas cette opportunité pour faire payer à la demoiselle maintenant en serviette, de son corps, les terribles affronts qu'elle a subit !
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31/7/2018, 03:48
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Lucina

ft. Utsuro

~~~

Quand on a plus de tête, il faut avoir des jambes...

Le regard pour le moins expressif d'Utsuro au cours de ce trajet n'aura pas échappé à Lucina, même si elle préféra passer outre. A voir l'expression de la mage, elle n'avait pas spécialement compris pourquoi elle avait été décalée de sa trajectoire initiale à plusieurs reprises, mais la jeune femme vêtue de bleu restait persuadée qu'elles n'avaient pas vraiment le temps de parlementer avec les gardes qui viendraient les interpeller à la première boule de feu d'Utsuro.

C'est donc sans incident qu'elles parvinrent devant les sources chaudes, et Lucina espéra que la mage ne lui tiendrait pas rigueur de ses agissements précédents, qui l'avaient manifestement perturbée, voir offusquée, et comprendrait la raison de ses actions.

C'est cependant avec une expression de nouveau calme, apaisée, et un regard franc, qu'elle répondit à la question muette de Lucina.

La concernée écouta donc avec attention les explications de la mage, et tiqua de visiblement lorsqu'elle appris devoir laisser son arme à l'homme de l'accueil. Oh, non pas qu'elle ne s'y attendait pas, mais entre le suspecter, et apprendre qu'elle allait effectivement devoir le faire, il y avait un monde.

Après tout, avait-elle laissé Falchion vraiment quitter ses côtés, depuis qu'elle l'avait reçue ? Non. L'épée s'était toujours trouvée à quelques mètres d'elle, au grand maximum. Alors, autant dire que l'idée de laisser la lame sacrée à l'accueil ne l'enchantait guère.

Malgré le fait qu'elle ne désirait pas le moins du monde laisser son arme, Lucina suivit sagement Utsuro, et salua d'un signe de tête l'homme, en laissant cependant la mage faire la conversation.

C'est avec une certaine perplexité que la jeune femme écouta la conversation qui s'ensuivit entre l'homme et la mage. Le gérant de l'accueil pris en effet Utsuro pour une enfant, sauf que celle-ci cru qu'il prenait Lucina pour une enfant. La mage avait-elle vraiment compris l'allusion du tenancier la concernant, et passait-elle outre, ou alors pensait-elle vraiment que l'allusion s'adressait à Lucina ? Dur à dire pour cette dernière, qui garda le silence tout du long.

Puis vint le moment pou elle de se séparer de Falchion. Si c'est avec un visage de nouveau neutre qu'elle remit l'épée à l'homme, il n'était pas dur de comprendre dans sa façon d'être qu'elle avait l'impression de se voir enlever une partie d'elle. Lucina n'avait qu'une envie, faire demi-tour.

Mais pouvait-elle vraiment faire faux bond à sa camarade, alors que celle-ci venait - encore une fois - de payer pour elle ? Certainement pas.

C'est donc pour cela que la jeune femme emboîta finalement le pas à la mage, non sans avoir jeté un dernier regard à Falchion, que l'homme emmenait dans une pièce à part.

Les deux jeunes femmes entrèrent finalement dans les vestiaires, et la première chose que Lucina remarqua, ce fut que d'autres personnes les utilisaient actuellement. Une nouvelle pensée visant à faire demi-tour lui traversa l'esprit, mais elle n'eut pas vraiment le loisir d'y réfléchir pleinement, car Utsuro lui prit soudainement la main afin de l'entraîner dans la salle.

La jeune femme vêtue de bleu se laissa donc entraîner, et le duo ne tarda pas à se retrouver dans un endroit de la salle un peu plus isolé des regards... et surtout avec un casier plus proche du mur. La mage avait manifestement choisi cet emplacement précis avec une pensée pour Lucina, qui pourrait ainsi se préparer en cachant son dos, et la concernée lui en fut reconnaissante.

Utsuro reprit la parole - tout en bataillant avec son imposant sac de voyage pour le faire entrer dans un des casiers - rassurant Lucina avec quelques mots à propos de la sécurité et des personnes côtoyant l'établissement, avant d'aller prendre des serviettes, pour les poser sur la porte de son casier.

Après avoir montré où devront être posées les serviettes ensuite, Utsuro plia sa cape avec précaution - une certaine affection même - avant de retirer ses mitaines et son chapeau. La mage commença ensuite à expliquer quelques coutumes de son peuple, tout en continuant à ôter ses habits, et Lucina commença à faire de même, en exposant - sans vraiment réfléchir - son dos au mur proche.

La cape de Lucina se retrouva peu après dans pliée dans le casier, l'accessoire servant à l'attacher posée dessus, et fut rapidement rejointe par ses mitaines. Elle n'ôta cependant pas tout de suite sa tiare, nullement pressée de voir l'accessoire quitter sa tête, et commença à retirer ses bas, préférant - pour une raison évidente - retirer sa tunique en dernier.

Alors qu'elle pliait son pantalon, quelques mots d'Utsuro, à propos des coutumes d'Uxy, la firent se figer.

Se laver le dos entre amies ?

Soufflant doucement, la jeune femme secoua lentement la tête, avant de finalement poser son vêtement dans le casier.

- "J'ignore si cette coutume existe à Ylisse... Ou même ailleurs dans mon monde... Je n'ai pas été dans un tel lieu depuis longtemps, et les quelques fois où j'y suis allée, ce n'était pas avec une amie, mais avec des gardes et des servantes... Parfois, Mère réussissait se libérer pour m'y emmener."

Lucina parlait d'un ton détaché, tandis qu'elle commençait à enlever son haut, ayant retiré son sous-vêtement tandis qu'elle parlait. Si elle sembla ailleurs un instant, cela ne dura pas, tandis qu'elle terminait de défaire la ceinture qu'elle portait.

La jeune femme ne tarda finalement pas à se trouver dans son plus simple appareil - malgré une hésitation évidente au moment de dévoiler son dos pourtant exposé au mur - et elle utilisa la seconde serviette ramenée par Utsuro afin de cacher son corps. Il lui restait cependant une dernière chose à retirer : sa tiare. Et honnêtement, elle était incapable de dire ce qui la déchirait le plus, entre savoir Falchion loin d'elle, ou bien se séparer - momentanément heureusement - de ce cadeau de sa mère, qu'elle chérissait.

Observant l'accessoire, elle écouta d'une oreille les prochaines paroles de la mage, et hocha lentement la tête en entendant sa proposition. La jeune femme ignorait après tout si elle serait encore en mesure d'enrouler la serviette comme il le fallait, puisqu'elle n'avait pas réalisé - ou vu réalisé - le dit geste depuis un bon moment.

Après avoir laissé ses doigts se balader sur la surface de l'objet, afin d'en suivre les quelques gravures dans un geste affectueux, Lucina finit enfin par poser la tiare sur ses vêtements, qui se trouvaient désormais empilés dans le casier.

Lorsque la mage la regarda, la jeune femme devina sans peine qu'elle avait quelque chose à ajouter, et cela ne tarda pas. Pensive suite aux mots d'Utsuro, elle réfléchit pendant un instant, avant de dire :

- "Je crois me souvenir que nous nous lavions aussi, avant de rentrer dans les sources chaudes... Cela semble logique, en même temps."

Lucina ne répondit cependant pas aux prochaines paroles de la mage. Celle-ci avait raison après tout. Elle avait des lacunes en ce qui concernait la vie en société, et ce n'était pas des plus pratiques.

La jeune femme adressa cependant un léger sourire à Utsuro en entendant ses dernières paroles. La mage fit ensuite une pirouette sur le sol en bois, avant de pointer du doigt un espace entre les casiers.

C'est finalement après un avertissement de la mage, achevés par des mots qui firent sourire Lucina, tout en la rassurant un peu. Il va sans dire que le fait qu'elles chercheraient un coin plus isolé lui convenait bien plus que la perspective de devoir laisser son dos exposé à la vue des personnes qui se trouveraient certainement dans la salle.

Le duo se dirigea donc vers la dite pièce, où se trouvaient effectivement d'autres femmes. La jeune femme aux cheveux bleus laissa son regard balayer les lieux, dans l'espoir de repérer un lieu à l'écart de l'agitation joyeuse de l'endroit.

Une certaine vapeur d'eau flottait dans l'air, rendant plus difficile la tâche de Lucina, mais si il y avait bien une chose pour laquelle elle était douée - autre que pour détruire de pauvres mannequins innocents - c'était pour trouver des lieux discrets.

La jeune femme s'avança un peu dans la salle - sans vraiment prêter attention aux personnes présentes, même si elle adressa un salut de la tête aux rares femmes qui les regardaient - avant d'indiquer un endroit à Utsuro, d'un signe de tête. Il fallait rejoindre l'autre bout de la salle, et se placer dans un coin mais... Il s'agissait probablement de l'endroit le plus à l'écart, et cela semblait d'ailleurs être le dernier endroit libre, de ce que Lucina pouvait voir à travers la vapeur ambiante.

Se dirigeant vers l'emplacement libre - après avoir chacune pris un petit tabouret en bois - le duo y parvint après quelques instants d'une marche précautionneuse sur le sol en bois, qui s'avérait rendu un peu plus glissant pas endroit à cause de l'eau et du savon ayant éclaboussé le parquet.

Enfin arrivée à destination, Lucina plaça son tabouret près du mur - dans l'intention évidente de protéger son dos grâce à celui-ci pendant encore un moment - avant de regarder Utsuro, hésitante à nouveau.

- "Je... Puisque cela semble être quelque chose de normal en ces lieux, je me propose pour vous laver le dos en première."

Il va sans dire qu'il s'agissait d'une situation un peu inédite pour Lucina, et cela s'entendait dans sa voix, tandis qu'elle faisait cette proposition à la mage. Si elle n'avait jamais connu un moment similaire, la jeune femme saurait faire preuve de la douceur qu'elle avait montré lorsqu'elle avait agit pour apaiser les muscles douloureux de son vis-à-vis, un peu auparavant.

Lucina ne semblait cependant pas décidée à retirer la serviette masquant encore son corps... même si cela serait le plus logique à faire désormais. Une part de la jeune femme rechignait encore l'idée de dévoiler à nouveau son dos meurtri, et elle devait admettre qu'elle cherchait donc à retarder au maximum ce moment.

Lucina
Lucina
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2/8/2018, 02:09
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Utsuro
"It's payback time ! Or... Fanservice time ? Let's take both !"Ah, la cape de demoiselle Blucina. Mais quelle idée saugrenue que d'user d'un accessoire pour attacher une cape. Une cape, ça doit se porter simplement sur les épaules. Les cols pliés ou, à la rigueur, fièrement dressés vers le ciel. Ah, quelle tristesse de voir un tel vêtement ainsi bafoué pour la petite mage... Mais qui est-elle pour l'annoncer de bout en blanc à sa camarade ? Une simple petite mage d'un autre monde. Et combien de fois cette loli devra-t-elle faire des sous-entendus avec sa propre cape adorée avant que la femme en bleu ne reçoive ce message ? Combien de fois faudra-t-il.
Mais sans véritable surprise peut-être, Lucina exposa d'abord le bas de son corps. Son dos est un véritable complexe auquel la petite mage va accorder une plus grande attention, dans ce cas. Mais pour l'heure, elle peut rajouter une nouvelle note mentale sur la jeune femme. Son monde a connu les potentielles guerres et le dragon maléfique dans sa jeunesse. Pour qu'elle en sache si peu sur les coutumes de son propre pays -pour les autres, Utsuro ne sait même pas exactement les hus de l'autre pays du continent dans lequel elle vit, et il n'y a que 2 pays sur ce continent !- ça n'est pas un problème.

Et... Si pour Falchion, il eu semblé évident pour la magicienne des flammes que la séparation ait été difficile pour Lucina, pendant la suite de ses explications elle put remarquer le même sentiment déchirant envers... La tiare qu'elle porte. Le sourcil droit de notre protagoniste chaotique s'élève doucement, avant de se calmer. Question pour plus tard peut-être, si le sujet n'est pas trop sensible. Mais il se peut que cet attachement soit lié à l'affection qu'elle éprouve pour sa mère... Elle verrait mal son père ainsi équipé d'un accessoire à la virilité fort contestable, malgré tout le respect qu'elle peut éprouver pour cet idiot bienveillant. Enfin, c'est une question pour une autre fois ! Des préoccupations plus importantes encore sont dans l'esprit de notre loli adorée.

De toute évidence, Lucina a un esprit logique. Au moins, le concept de se laver avant d'entrer dans un bain ne lui est pas étranger. C'est un point positif ! Enfin... C'est un souvenir. Et ça en dit long sur le temps où elle a pu profiter d'un tel moment. Voilà donc une preuve certaine que ce moment dans ces bains en la compagnie de notre protagoniste ne pourra que lui faire plaisir.
De sa pirouette gracieuse, la petite mage pénètre donc dans la salle un peu brumeuse au sol glissant et à l'odeur caractéristique. Quelques discussions çà et là, des rires, des racontars de petites vieilles... L'endroit est certes moins bondé qu'à l'accoutumé, il n'empêche qu'il y a un peu de monde. De son point de vue moins élevé, la petite mage reste à l'affût, serviette tenue d'une main, d'un endroit un minimum discret... Politesses et salutations oblige envers les personnes les saluant, elle emboîta le pas à la demoiselle drapée de blanc plus grande. A-t-elle repérée l'endroit parfait ? Un petit coin à l'écart, où personne ne viendra les déranger pour quelques plans terribles pouvant se tramer ? Il semble que oui !

Récupérant un tabouret au passage, c'est bien sans surprise que celui de l'Ylissienne fini proche du mur. Un peu trop proche pour être une invitation à se faire gratter le dos, mais suffisamment pour la proposition qui va s'en suive d'une Lucina visiblement hésitante et gênée.
Un hochement de tête pour accepter cette proposition, de son visage toujours franc. Elle notera cependant deux choses dans cette situation. La serviette toujours présente autour de Lucina, qui s'installe sur son support, et l'absence d'une mention d'excuse pour les actions précédentes, impliquant ainsi que la raison de cette offre n'est pas pour se faire pardonner. Une crainte par rapport à son dos, qui semble compréhensible, mais un mauvais point si la demoiselle ne cherche absolument pas à s'excuser des terribles affronts commis sur le chemin.
"J'accepte bien volontiers cette offre, Lucina. Et ça nous permettra de connaître le potentiel véritable de vos mains !" Déclara ainsi la petite mage véritablement majeure, qui pose donc son petit tabouret en bois au sol pour s'installer également et laisse sa serviette tomber sur ses jambes sans la moindre pudeur visible.

Cependant ! La petite mage n'est pas rancunière et aime également se faire chouchouter. Si elle accepte cette proposition, c'est bien pour le plaisir d'être dorlotée. Et franchement, qui ne voudrait pas cajoler une créature aussi adorable ? Si seulement on savait les plans qui se trament, dans l'ombre, afin d'égaliser les traitements... Elle accepte bien volontiers les sentiments de Lucina qui veut s'essayer à la pratique, mais fomente déjà une mise au clair des règles de bienséance dont Lucina semble manquer. La première chose à lui apprendre étant que les excuses sont importantes et peuvent nous faire échapper à nombre d'ennuis dans le futur ! Heureusement que cette petite mage n'est ni vindicative, ni mal intentionnée ! Elle n'est qu'une opportuniste fourbe mais aux pensées innocentes derrière son visage franc et posé.

Et qu'elle apprécie grandement les sensations des mains nues de Blucina sur sa peau couleur pêche. Sur sa peau légèrement froide. Et s'amuse même de pouvoir sentir, malgré les doigts glissants de sa comparse sur elle, la sensation légèrement rugueuse de ces mains entraînées, formées. Bâties par l'habitude de manier la lame. Et à cet instant, d'une grande douceur pour le plaisir de la petite mage, qui commence presque à considérer l'activité pour autre chose.
"Vous êtes véritablement douée avec vos mains Lucina... Et vraiment précise dans vos mouvements..." Le suspense est total. Elle bouge légèrement son dos, étire doucement ses jambes, serrant légèrement sa serviette avec ses poings. "Oh, un peu plus sur la droite s'il-vous-plaît... Juste là oui, c'est parfait..." Lucina ne le voit pas de son point de vue, mais les petites mains de la loli se mettent lentement à pianoter sur ses genoux à mesure qu'elle se laisse porter et, à son visage, on devine un léger sourire.
"Et vos doigts sont encore assez fins... Et ont assez de force en eux pour rendre ces mouvements agréables... Et vraiment toucher où il faut..." La petite a les yeux clos, à cet instant. Sa voix est bien douce, la tranquillité s'exprime sans filtre aucun. De la nostalgie se devine. Des souvenirs de quand la mage vivait encore avec ses parents, des bains partagés avec sa mère et d'ô combien ces moments étaient chaotiques à cause d'une certaine personne. Rien ne saura la distraire de ce moment actuel. Et si un dragon maléfique veut s'introduire sans discrétion dans ce bain public, il aura affaire au courroux de la loli mage ! Pareil pour tout cultiste, créature des ténèbres, bandits ou quoi que ce soit qui voudrait oser interrompre ce moment.
Mais la petite mage ne peut que l'admettre. Elle aime bien être traitée ainsi, et se faire gratter doucement le dos. Peut-être devrait-elle se reconvertir en chat pour ainsi profiter de tels traitements ? Non... Elle ne troquerait pour rien au monde son envie d'explorer le monde pour le moment. Mais l'idée d'être un chat l'amuse... Peut-être devrait-elle essayer, un jour, de jouer un tel rôle ? Voyez-vous l'incroyable placement de motif pour que dans un avenir proche elle le fasse vraiment de façon cohérente ? Moi oui en tout cas.

Enfin, toute bonne chose se doit d'avoir une fin cependant. Et pour la petite mage, le moment de se faire rincer le dos sonne la fin imminente de contacts charnels entêtants. Hélas, elle doit bien accepter de se séparer de ces mains bien douces. Et en prime, son dos lui semble peut-être même un peu plus léger ! Peut-être n'a-t-elle jamais fait gaffe au véritable poids que représente son sac pour un si maigre dos néanmoins solide. Mais en tout cas, elle peut se relever et s'étirer doucement, dans un "gnnnh..." Suivit de quelques craquements appréciables à son dos et ses épaules. Et une pensée terrifiante lui vient à l'esprit, en imaginant si cet instant eu été un massage... Elle y aurait pris goût. Son dos est un terrible traître lui aussi, il semblerait.


Mais en parlant de Juda perfide, il va enfin bientôt être temps de mettre son plan insoupçonnable en action !
Récupérant sa serviette, la petite mage se tourne ainsi vers l'épéisteen reconversion possible en tant que masseuse avec un léger sourire satisfait. Faisant quelques petits moulinets avec son bras, elle reprend donc la parole.

"Je pense qu'il est à mon tour de m'occuper de vous, Lucina." Son ton est, sans surprise, franc et sincère. Mais son regard montre cependant de la compréhension à l'appréhension de sa vis-à-vis pour l'expérience à venir. "Je peux bien comprendre que vous ayez une certaine réticence pour cette entreprise... Auquel cas devrai-je vous laisser faire ? Ou accepteriez-vous de me confier votre dos, l'espace d'un instant ?" Et elle pourra bien attendre jusqu'à la fin du monde une réponse, s'il le faut. La petite mage ne forcera pas la jeune femme. Elle ne pourra que la rassurer de ses capacités peaufinées en nettoyage de dos et du soin qu'elle accordera à celui-ci.

La décision n'appartient qu'à une personne. Et peut-être par obligation, par confiance, qui sait ? La demoiselle acceptera finalement la proposition de la mage aux petites mains, qui pourra donc opérer avec le sourire non sans rester incroyablement perplexe de pouvoir voir cette marque entièrement dégagée.
Elle ne la repoussera toujours pas, ne lui inspire aucunement du dégoût. Cette marque d'un noir de jais, tranchant avec la peau légèrement claire de la jeune femme. La curiosité insatiable de la petite mage, quant à cette marque, ne saura dépasser la ligne du respect qu'elle s'est fixée. Mais restera toujours une question d'un intérêt tout particulier que nombre de chercheurs et magiciens -et en particulier les plus proéminent de Nael. La petite mage se munie de savon, d'un peu d'eau dans sa main, et peut donc commencer à enduire ses petits doigts encore froids avec la matière nettoyante. Mais Utsuro n'est pas cruelle au point de poser ses mains froides sur le dos sans défense de la demoiselle sans, au préalable, s'annoncer.
"Le contact sera probablement un peu froid, Lucina. Mon corps a toujours, avec une certaine ironie je l'admets, était plutôt froid..." Une sacrée ironie pour la Fireball, d'être ainsi faite. Et à cette annonce ainsi lancée, elle vient poser ses mains dans le bas du dos de la jeune femme. Elle lui laissera le temps de s'habituer au contact de celles-ci avant d'entreprendre une lente remontée de celui-ci. Non sans pouvoir constater la présences d'autres petites cicatrices par-ci par là.
Ses petits doigts semblent si délicats, si faibles et si chétifs... Et pour l'heure, rien ne semble le contredire dans son passage délicat ! Mais ce passage n'est en rien anodin. Car elle se dit que, son propre dos lui semblant bien plus léger à l'heure actuelle, nul doute que nombres de bagages non voulus se trouvent sûrement dans celui de l'épéiste qui a enchaînée nombre de conflits et combats...
Et ces petits doigts habitués à suivre les lignes de ses cartes et à en sentir le grain n'y seront pas insensibles ! Et... Pour le coup, en arrivant à ses épaules, la petite mage hoche doucement la tête plusieurs fois en laissant des sons échapper de ses lèvres. Quelques "Hum." sont ainsi lancés. Et une réprobation sera peut-être à faire ! Une jeune femme doit prendre soin d'elle-même un minimum !
"Votre dos est vraiment comme une carte..." Finit par murmurer la petite mage, comprenant elle-même le fil de ses pensées. De ses ongles, elle en parcourt doucement la surface, suit les divers reliefs et la marque noire souvenir non désiré. "Il est solide. On peut sentir tout le travail que vous avez effectué, tous les entrainements... Mais..." Elle recule ses ongles avant de ramener ses doigts au-dessus d'une zone de cette carte humaine.
"Vous ne pouviez vraiment point vous occuper de vous-même... Et vous m'avez tout l'air d'être du genre à vous pousser sans ménagement..." Son ton n'est, cependant, ni accusateur ni moralisateur. Elle a ce niveau de compréhension de la demoiselle, avec les indices dont elle dispose.
Les index de la petite mage s'arrêtent en un point précis de son dos, où elle peut sentir quelque chose sous sa peau. "Il y aura beaucoup de travail à faire pour tout ceci, Lucina... Mais si on s'en occupe un jour, vous ne vous en sentirez que meilleure !" Elle appuie doucement, précautionneusement et précisément. Ses doigts sont habiles, agiles et pourtant, ils gardent cette légèreté, cette délicatesse qu'on attend de sa carrure. Mais que Blucina ne se laisse pas désabuser pour autant, ils n'ont pas besoin d'appuyer plus, en sachant où agir ! Bien qu'une grande curiosité passe dans l'esprit de la Fireball, dont le narrateur a déjà la réponse concertée.

"Hum... Est-ce que votre dos peut encore sentir des choses avec cette blessure, cependant ?" Ses doigts commencent à frotter doucement le dos de la demoiselle, en écoutant sa réponse. Cette marque est vraiment une énigme. Si elle peut appliquer un petit massage pour détendre les muscles, nerfs et tout le bazar en même temps qu'elle lui lave le dos, ça n'en sera que bénéfique ! Mais dans une telle position, la tâche peut être un peu plus ardue pour notre chère loli. Mais elle ne se laissera pas décourager pour autant. La mission est noble ! Le travail nécessaire ! Et à force de frotter, la marque commence à blanchir !
... Non, elle ne disparaît pas. Mais il y a un peu plus de mousse pour cacher.

"Mais il y a une autre chose dont je vais avoir besoin de m'entretenir avec vous, Lucina." La petite mage reprend du savon dans ses mains. "Ou plutôt... Une autre coutume dont je dois vous parler et qui, je l'espère, vous sera nécessaire." Rappelons-le une nouvelle fois, la petite mage n'est aucunement rancunière, tout comme elle n'est point inconsidérée envers les autres !
Ses mains s'appliquent de nouveau dans le haut du dos de la jeune femme un instant, le parcourant à l'horizontale dans un massage léger. "Voyez-vous, la bienséance est une chose qui m'a toujours rebutée... Ces règles dictant comment se comporter, quoi faire et comment les faire et plus particulièrement dans la noblesse... J'ai eu l'obligation de les apprendre, mais la liberté de pouvoir m'en libérer pour voler de mes propres ailes." Les doigts de la mage appuient un peu plus sur la peau de Lucina, le timbre de voix de la petite mage restant toujours neutre. "Mais il y a pourtant une règle bien précise qu'il me semble nécessaire de rappeler..." Ses mains sont prêtes à agir.
Ses doigts maigres, encore bien glissant de la substance les recouvrant, prêt à attaquer... Ou plutôt, à éduquer la demoiselle d'un autre monde ! Et c'est sans pitié qu'ils foncent autour de la jeune femme pour s'en prendre à sa poitrine, lui appliquant à la fois un savon parfumé collant, la fraîcheur de ses doigts et une réponse à l'affront qu'elle a du subir, tantôt, dans les rues ! L'effet de surprise est parfait, l'attaque sera sans pitié et menée à bien jusqu'au bout s'il le faut, en se collant au dos de l'épéiste traîtresse pour être sûr d'asseoir son avantage au maximum !

"S'excuser d'une action que l'on sait fort contrariante pour une personne, à raison ou non, est un moyen d'échapper à des répercussions certaines !" Et comme on peut s'y attendre, de tels propos, dans une telle situation, avec son visage sérieux et sa voix tout autant franche et honnête a de quoi amuser. Et peut-être que ce remue-ménage pourra amuser les petites vieilles dans l'eau, preuve que la scène n'est pas inhabituelle -seules les actrices sont différentes de l'accoutumé.
Et cet assaut n'aura comme fin que le moment où des excuses viendront caresser les oreilles de la petite mage ! En attendant, ce sont ses mains qui caresseront sans honte aucune, sans la moindre gêne au monde et d'une poigne réprobatrice et peut-être terriblement douce quelques parties de la jeune femme laissée à la discrétion du lecteur avec comme indice qu'elles sont des courbes discrètes et battues par la petite mage au physique bien enfantin.
Et plus que des excuses, des remerciements seront de rigueur pour le sacrifice de cette petite femme espiègle, qui ne fait qu'aider ainsi doublement sa voyageuse de monde favorite !
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Utsuro
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3/8/2018, 17:44
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Lucina

ft. Utsuro

~~~

Quand on a plus de tête, il faut avoir des jambes...

Suite à un hochement de tête positif de la mage, la jeune femme s'assit sur le tabouret en bois qu'elle avait installé près du mur. Elle ne fit pas mine de retirer sa serviette, tandis que sa camarade s'installait à son tour, après avoir accepté sa proposition de vive voix.

Lucina se pencha un peu afin de prendre du savon dans une main, et de l'eau avec l'autre, avant de frotter ses paumes l'une contre l'autre.

Reportant son attention sur la mage - qui avait laissé sa serviette tomber sur ses jambes - la jeune femme aux cheveux bleus hésita un instant, avant de poser ses mains au niveau des omoplates d'Utsuro.

Ses premiers gestes furent quelque peu incertains, tandis qu'elle guettait les réactions de la mage, en se concentrant notamment sur les muscles du dos de celle-ci, qu'elle pouvait sentir sous ses doigts. Ne recevant pas de réactions négatives de la part de sa camarade, Lucina se détendit, laissant ses gestes perdre cette incertitude jusque là perceptible.

Au vu de ses paroles, la mage apprécia la façon de faire de la jeune femme, qui s'esclaffa un peu - amusée - lorsque Utsuro bougea un peu, tout en lui demandant de bouger un peu ses mains afin d'atteindre une zone précise de son dos.

La mage continua à parler pendant quelques instants, tandis que Lucina continuait de s'occuper de son dos avec des gestes doux, et la jeune femme aux cheveux bleus sourit légèrement, comme apaisée.

Nulles sombres pensées pour venir assombrir son humeur. Pas de créature pouvant apparaître à tout moment pour lui rappeler la fragilité de la vie. Il s'agissait juste d'un instant de calme, tel quel n'avait pas connu depuis un long moment.

Laissant doucement ses doigts courir sur la peau de la mage, Lucina laissa quelques instants s'écouler, tandis qu'elle insistait davantage sur les quelques muscles tendus qu'elle pu sentir sous ses doigts. Si elle pouvait en profiter pour soulager le dos d'Utsuro des tensions l'étreignant actuellement, autant en profiter, non ?

Vint finalement le moment de rincer le dos de la mage, chose que Lucina fit, en prenant garde à ce que plus aucune trace de mousse ne soit visible sur le dos de sa camarade.

Une fois ceci fait, Utsuro se leva en s'étirant - démontrant ainsi avoir effectivement apprécié les soins de la jeune femme d'un autre monde - et celle-ci l'observa faire, son léger sourire toujours visible sur son visage.

La mage se tourna alors vers elle avec un petit sourire satisfait - une fois sa serviette récupérée - avant d'annoncer qu'il était temps d'échanger les rôles.

Le sourire de Lucina se rapprocha davantage d'une grimace, tandis que son apaisement précédent était chassé par de l'appréhension et une hésitation certaine, qui s'afficha dans ses prunelles bleu et grises.

La mage se montra cependant compréhensive, et laissa le choix à la jeune femme aux cheveux bleus de la laisser faire ou non.

Posant son regard sur un point imprécis de la pièce, Lucina pesa le pour et le contre pendant quelques instants, indécise au possible. Elle craignait de dévoiler sa marque à nouveau, mais en même temps, elle avait accepté de prendre part à cette coutume Uxyienne... Et puis, la mage avait déjà pu voir sa marque, et ne l'avait pas repoussée pour autant.

Son regard revint finalement se poser sur la mage, qui avait patiemment attendu sa réponse, et Lucina hocha lentement la tête en signe d'accord, avant de se lever, laissant ainsi sa place à Utsuro. Juste échanger leur tabouret serait bien plus simple. Surtout au vu du fait que celui de la jeune femme s'était presque retrouvé collé au mur. Ce presque étant vraiment le mot clé. Une preuve du progrès - certes léger - déjà réalisé par Lucina. Et dévoiler son dos à nouveau allait s'avérer être un pas plus grand encore.

Un pas qu'elle finit tout de même par franchir, une fois assise.

Après une dernière hésitation, elle laissa sa serviette glisser sur ses jambes, afin de libérer le haut de son corps, avant de placer ses cheveux sur son épaule droite. Voilà, son dos était désormais pleinement dévoilé, laissant sa marque apparaître sans aucune barrière.

Lucina ne pu s'empêcher de se crisper à nouveau, mais Utsuro n'eu aucune réaction particulière et, suite à un avertissement, posa ses mains - en effet ironiquement un peu froides - dans le bas du dos de la jeune femme. Cette dernière ne broncha pas cependant, pas vraiment perturbée par la légère froideur des mains de la mage. Elle avait en effet déjà pu percevoir la différence de température entre leur peau, auparavant.

Et puis, n'avait-elle pas connu pire, lorsqu'elle devait se laver rapidement dans quelque rivière à l'eau glaciale, pendant ses années de cavale ?

Le regard fixé sur un point imprécis, devant elle, Lucina se focalisa sur les mouvements de la mage sur la peau marquée - tant par la blessure infligée par Grima, que par d’autres blessures gagnées au cours de ses divers combats - de son dos.

Pour la jeune femme, qui faisait en sorte de masquer son dos à la vue de tous, il n’y avait pas à dire : laisser quelqu'un toucher son dos lui faisait vraiment bizarre. Lucina se trouva à nouveau obligée de batailler contre l’envie de s’écarter et bougea un peu sur le tabouret, comme si elle cherchait à fuir le contact d’Utsuro. Inspirant profondément, la jeune femme finit par se figer, tendue telle la corde d’un arc malgré ses efforts pour se calmer.

Les mains de la mage remontèrent lentement jusqu'à ses épaules, avant de s’y arrêter, en émettant quelques "Hum." pensifs. Si Lucina fut bien incapable de dire à quoi pensait Utsuro, quelques mots soufflés par celle-ci lui firent froncer les sourcils.

Qu'est-elle en train de sous-entendre ?

Un peu perplexe, Lucina sentit le contact sur son dos se déplacer lentement, comme si la mage était en pleine réflexion... Ou analyse plutôt, au vu des paroles qu'elle prononça ensuite.

La jeune femme écouta silencieusement les mots de sa camarade, qui toucha juste dans ses propos.

Elle s’était entraînée durement, sans relâche. Surtout lorsqu'elle s'était retrouvée à la tête du peuple en fuite qu'étaient devenus les habitants d'Ylisse. Lucina ne pouvait juste pas se permettre de se reposer. Pas avec autant de vies dépendant de ses décisions et actions.

Alors oui, se pousser sans ménagement était une chose habituelle pour Lucina. Une règle de vie presque. Car même aujourd'hui, elle continuait à se pousser, encore et toujours, sans prendre le temps de penser à elle.

Le ton de la mage n'était pas moralisateur cependant, tandis qu'elle continuait de parler. Ses doigts s'arrêtèrent sur une zone précise du dos de la jeune femme - un muscle particulièrement tendu, dont Lucina n'avait pas vraiment eu conscience jusqu'à présent - avant d'appuyer doucement, suite à quelques mots supplémentaires.

La jeune femme aux cheveux bleus relâcha un souffle qu'elle ignorait tenir, tandis qu'une part de sa tension semblait s'évaporer d'un coup. Elle cessa alors de se tenir droite comme un I, et ses épaules se détendirent un peu.

- "Hum... Est-ce que votre dos peut encore sentir des choses avec cette blessure, cependant ?"

A l'entente de cette question, Lucina hocha lentement la tête.

- "Je continue à sentir les choses, comme si de rien était. Comme vous devez vous en douter, je n'aurai pas dû m'en tirer ainsi, mais..." Elle hésita un instant, avant d'hausser les épaules, d'une façon qui se voulait désinvolte, comme si ce n'était rien, alors que c'était loin d'être le cas pour elle. "... disons que j'ai eu de la chance."

Lucina ne chercha pas à expliquer la nature de sa "chance", ou encore le fait que, pour elle, c'était un événement loin d'être anodin. Expliquer davantage les choses aurait fait resurgir des souvenirs pas des plus agréables, et la jeune femme n'avait pas envie de se perdre dans ce genre de pensées. Elle ne se sentait pas encore prête à raconter son passé... Pas maintenant.

Et, pour être honnête, elle ignorait lorsqu'elle se sentirait prête à le faire.

Laissant le silence retomber entre elles, Lucina se surprit à être davantage détendue. Certes, ce n'était pas encore l'idéal, mais elle ne semblait plus sur le point de bondir de son tabouret, et n'avait plus besoin de se concentrer sur le fait de ne pas chercher à fuir le contact de la mage.

Un grand pas pour elle, en somme.

Quelques instants s'écoulèrent ainsi, tandis que Utsuro continuait à frotter son dos, avant que celle-ci ne reprenne la parole. En l'entendant, Lucina haussa un sourcil - malgré le fait que sa camarade ne pouvait le voir - et attendit la suite.

Une autre coutume ?

Lucina fronça les sourcils à cette pensée, tandis qu'elle pouvait sentir les mains de la mage agir à nouveau dans le haut de son dos. En entendant Utsuro évoquer les règles de bienséance, la jeune femme se sentit quelque peu perplexe, car elle ne voyait pas vraiment où sa camarade voulait en venir. La voix de la mage ne laissait cependant rien transparaître, alors que Lucina pouvait sentir ses mains progresser lentement, à l'horizontale.

Une progression qui n'avait pas vraiment lieu d'être, normalement.

- "Mais il y a pourtant une règle bien précise qu'il me semble nécessaire de rappeler..."

Un mauvais pressentiment se fit sentir chez Lucina, mais celle-ci n'eu pas vraiment le temps de se concentrer sur ce sentiment, car les mains de la mage se posèrent soudainement sur sa poitrine, tandis que celle-ci se collait à son dos.

Sursautant d'un coup à ce contact pour le moins inattendu, Lucina émit un petit son de surprise, mais n'eu pas immédiatement le réflexe de s'écarter. Il va sans dire qu'elle était prise de cours par cette situation pour le moins inédite.

Qu'est-ce que... ?!

- "S'excuser d'une action que l'on sait fort contrariante pour une personne, à raison ou non, est un moyen d'échapper à des répercussions certaines !"

Perturbée par la situation dans laquelle elle se retrouvait, Lucina peina à comprendre où la mage voulait en venir, alors que cette dernière continuait à agir sans ressentir la moindre gêne, manifestement.

Ce n'est qu'après quelques secondes supplémentaire qu'elle fit le rapprochement entre les paroles d'Utsuro, et le fait que celle-ci avait effectivement semblé pour le moins perturbée par le fait d'avoir été écartée de sa route initiale, pendant le trajet jusqu'aux sources chaudes.

Si Lucina était rapidement passée à autre chose - comme elle avait pris l'habitude de le faire en ayant pas mal de choses à gérer au quotidien - la mage n'avait manifestement pas tourné la page, et attendait donc des excuses de sa part.

Le fait que quelques femmes âgées semblaient regarder la scène avec amusement rendit Lucina davantage embarrassée encore par la situation, et elle se leva d'un bond.

Le contact d'Utsuro disparu d'un coup, et Lucina se tourna vers la mage, les joues rouges d'embarras et les bras croisés sur sa poitrine, comme pour se protéger d'une nouvelle "attaque".

- "Pardonnez-moi, pour tout à l'heure ! Je ne pensais pas que mes actions vous avaient autant atteintes et..."

Le fait que la mage était tombée au sol - en se cognant manifestement les genoux dans le tabouret au passage, puisque l'objet avait un peu bougé de sa position initiale - fit s'interrompre Lucina, dont l'embarras se mêla à une certaine culpabilité. Utsuro était manifestement tombée lorsqu'elle s'était relevée brusquement.

Inquiète, la jeune femme s'approcha de la mage, et aida celle-ci à s'asseoir sur l'un des tabourets.

- "Je suis désolée ! Je ne pensais pas que... Est-ce que vous allez bien ?"

Si la jeune femme aux cheveux bleus affichait encore quelques rougeurs sur ses joues, à cause de son embarras précédent, l'inquiétude et la culpabilité qu'elle ressentait actuellement étaient perceptibles dans sa voix et dans ses prunelles bleutées, qui inspectaient les genoux de la mage afin d'observer les potentiels dégâts.

Si une petite voix lui souffla qu'elle tournait le dos aux autres personnes présentes, Lucina l'entendit à peine, plus préoccupée qu'elle l'était par Utsuro. Et ce, malgré la petite "attaque surprise" que venait de lui faire la mage.

Lucina
Lucina
NIVEAU 2
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6/8/2018, 01:34
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Utsuro
"Oh.""Oh." Telle est la phrase unique qui sera lancée avant qu'une petite mage innocente ne soit embarquée dans une terrible chute. Une longue chute, d'une bonne trentaine de centimètres croyez-le, et au potentiel de mortalité aggravé compte-tenu du tabouret en bois qui est actuellement dans la trajectoire verticale descendante incontrôlable de cette ruine en œuvre.
Mais qu'elles évènements terribles ont pu survenir pour que notre protagoniste espiègle et adorable n'en arrive à une situation aussi dangereuse ? Qu'est-ce qui peut bien faire qu'une jeune femme aussi fragile se retrouve dans un tel accident au danger bien réel ? Revenons un peu en arrière afin de situer cette terrible descente aux enfers -enfin, au tabouret en bois savonné ici.


Un simple moment d'amitié dans un bain public. Suite à un voyage empli de contrariété, mais accompagné néanmoins d'une personne appréciable, la petite mage des flammes s'est retrouvée face à un dilemme cruel. Un véritable choix cornélien, entre son devoir d'accompagner la jeune femme en bleu dans ses premiers pas dans une société calme et sans dragon envahisseur de bain public, ou son devoir de bien s'occuper du dos meurtris de cette personne.
Mais ce choix fut bien difficile pour la petite mage, qui essaya au mieux de faire les deux. Pour le dos de Blucina, il va s'en dire que la tâche fut quelque peu compliquée. Si le tabouret de celle-ci ne s'est pas retrouvé collé au mur, permettant à la loli mage de ne pas subir lors de son traitement le contact d'un mur en bois humide -ce qui on l'accorde, est une chose positive- le plus difficile fut bien que la serviette protégeant sa compagne du jour tombe. Mais cette étape importante passée, la petite mage peut enfin s'atteler à s'occuper de l'arrière de la jeune femme au lourd passé ancré dans celui-ci. Le dos, blessé et dont la blancheur est déchirée par cette marque d'un noir profond funeste et magique, et d'autres blessures ça et là fait peine à voir plus qu'il n'a pu dégoûter notre protagoniste au tact légendaire et bienveillant.

Demoiselle Lucina. Si timide et si crispée, en cet instant. Prise d'un terrible malaise à exposer ainsi une partie de son corps qu'elle veut bien cacher au monde. D'une pudeur presque adorable, mais pour l'heure encore raide à l'analyse que lui fait la protagoniste chaotique du bout de ses doigts. Mais la pression de ces petits membres sur son corps plus fragile qu'il ne semble pour elle-même aura tôt fait de lui arracher quelque petit soupire bien agréable, en considérant le fait qu'elle ait commencé, aux mouvements de ces doigts, à se détendre.
Mais notre Utsuro ne s'arrêtera pas à lui faire ce simple plaisir. La bombardant de mots doux, sans pour autant juger son mode de vie, d'interrogations légitimes sur la sensibilité de la jeune femme afin de savoir si ses doigts auront même la possibilité d'être sentis de celle-ci. Et si la petite mage écoute avec une certaine attention sa partenaire sous ses fines articulations, elle interprète cependant les petits mouvements de celle-ci ainsi que ses dires de son propre filtre dont elle a le secret. Un filtre prenant cette désinvolture apparente et ces propos particulièrement peu rassurant, les mêlant à ses théories sur des guerres possibles, affrontement avec DraGriMaléfique le chef d'une possible armée de morts-vivants, d'un dragon divin au croc servant d'épée... Et on obtient un sourcil relevé, circonspect, inquisiteur et dubitatif. Mais elle devine une hésitation dans le même acabit que pour les histoires précédentes, aussi laissera-t-elle glisser cette histoire comme elle laissera ses mains enduites de produit glisser sur le corps à nu de la jeune femme. Toute la mousse formée de part ses gestes précis et le corps à présent plus détendu de Moussina sont des éléments pour prouver que les actions de la petite mage sont bénéfiques pour celle-ci. Mais il faudra bien plus que ces simples petits gestes pour vraiment espérer soigner ce corps meurtris de nombreux affrontements.

Cependant... Voici enfin venu le moment du choix le plus difficile pour la loli mage. Éclabousser le dos de la jeune femme, ou lui expliquer que ses actions peuvent avoir quelques conséquences et qu'il est important, pour son avenir, d'apprendre à les repérer et agir en conséquence. Un choix bien difficile, un sacrifice qu'elle va devoir faire.

Et c'est ainsi que notre petite mage engagé se décide à lui faire comprendre. À lui dire, par amitié, d'une initiative sans commune mesure pour attirer son attention. En s'attaquant à un des points faibles de la jeune femme, une zone de son corps en besoin désespéré d'avoir de l'aide !
Cette modeste poitrine. Ce choix étant double. L'aider tant pour qu'elle s'accepte que pour l'instruire ! Et il semble que demoiselle Blushina ne soit pas des plus rapides en matière de réflexion. Combien de temps les petites mains innocentes de la magicienne doivent-elles s'afférer à leur nouvelle tâche -un nettoyage bien loin de toutes préoccupations que l'on peu croire étant donné l'avis de la petite sans scrupule à se sacrifier pour la plus noble des causes.
Et si la petite mage n'aura aucun regret ni gêne, de son point de vue son geste étant parfaitement justifié, nécessaire et noble, il va s'en dire que Lucina se retrouve bien vite happée par le contexte ! Par les gestes ! Par ces caresses bien peu attendues ! Et...
C'est ainsi que l'on en revient à notre situation initiale.

"Oh." Un petit son lancé ainsi avant qu'une lente chute ne s'entame pour la loli fireball tandis que Lucina se relève d'un bond. Que les mains de la loli, bien incapable de s'accrocher vraiment à quoi que ce soit puisque, eh bien... Mère nature n'accorde pas d'accroche à toutes les montagnes fussent-elles belles et délicates, se retrouvent à glisser un court instant en descendant avant de perdre tout contact avec ce support auquel elles auront essayé de se retenir en vain -le savon, ça glisse, ne l'oubliez pas !
Et dans son éloquence bien caractéristique, c'est à un Stumb de sa collision avec l'objet circulaire en bois qu'elle répondra un "Aie." Bien explicite compte tenu de la douleur ressentie à cogner ses maigres genoux à ce support en bois qui finira, ainsi, décalé sur le côté, et Utsuro les mains et genoux à terre de la fin de cette action.

À l'amusement de la scène d'encore avant de la petite fille attaquant la plus grande vinrent maintenant se rajouter quelques réactions d'une ou deux personnes ayant vu la scène quelque peu insolite se dérouler. Des petits cris de surprise et d'autres demandant l'état de la petite mage.
Elle n'a pas tant fait attention au propos de la jeune femme, mais a cru entendre un semblant d'excuses, mais le tabouret aura attiré de façon plus efficace son attention. Aie est un très bon indicateur qu'un tel objet n'est pas fait pour se cogner les genoux contre et qu'il vaut mieux s'asseoir dessus que le percuter de plein fouet. Et cette transition merveilleuse nous permet de rebondir sur l'aide que Lucina accorde à la petite mage pour se rasseoir sur son tabouret précédent -bien loin d'être traumatisée par ça, ce n'est pas la douleur qui aura le plus tétanisé la mage mais bien cette sensation de chute qui plus qu'abhorrer est une véritable peur pour elle. Mais heureusement pour elle, celle-ci a été bien trop courte pour que sa phobie ne puisse vraiment l'affecter. Enfin presque.

Mais elle secoue doucement la tête pour rassurer la jeune femme visiblement rouge et inquiète. Tournée vers elle, et donc le dos tournée vers l'audience... Heureusement que la petite mage n'a pas encore rincé le dos de celle-ci, si noire doit être vu, on ne pourra le prendre que pour une blessure habituelle d'une mercenaire émérite ! Enfin, cela n'empêchera pas la petite mage d'attraper sa serviette et de la passer autour des épaules de Lucina avec un léger sourire encore quelque peu perturbé mais amusé de la voir aussi expressive -dans ce mélange de pudeur et d'inquiétude capable d'oublier même les choses les plus importantes de sa personne... Un nouveau visage de Lucina dévoilé -enfin, techniquement, à cet instant, il y a bien plus qui est dévoilé face à elle mais... Vous la connaissez à force, cette petite mage. Elle n'accorde pas, pour l'heure, une bien grande importance à ce genre de préoccupations.

"A rester ainsi le dos exposé aux courants d'air, vous allez attraper mal Lucina... Mais ne vous inquiétez pas, vous ne l'avez pas été assez pour attraper quelque chose. Un tabouret est si vite arrivé ! Et croyez-moi, malgré leurs bonnes intentions pour vous rattraper, ils manquent encore de délicatesse !" Une façon bien subtile de lui annoncer son exposition précédente n'aura pas encore fait tiquer les gens retournant doucement à leurs occupations -consistant, eh bien... À entrer dans l'eau ou se laver. Il n'y a pas grand chose à faire dans un bain public après tout, et affronter un tabouret aura été démontré comme un mauvais choix ! Et également une tentative d'alléger l'atmosphère d'une petite boutade cocasse et que l'on conviendra plutôt adorable.

"Je suis néanmoins désolée de vous inquiéter ainsi par ma faute. Mais vous pouvez être rassurée, cette petite mage est plus solide qu'elle n'en a l'air !" La petite mage se frotte doucement les parties endolories. La douleur partira bien vite, cette chute n'a nullement été aussi dangereuse que mentionnée tantôt pour le dramatisme de la situation. Notez cependant que la Fireball reste bien en accord avec elle-même, puisqu'elle ne considère certainement pas avoir fauté dans son action d'attaque. Mais l'inquiétude qu'elle a provoqué, elle, n'est certainement pas quelque chose qu'elle a prévue de provoquer ! Et elle compte bien faire sa Utsuro habituelle, passant d'un extrême à l'autre, montrant bien que rien de bien grave n'est arrivé.

Les mains de la petite mage saisissent le petit seau d'eau et elle sourit doucement à son interlocutrice. "Devrions-nous reprendre ce que nous avons commencé ?" Elle ne parle évidemment pas de ce deuxième massage ayant entraîné cette situation, malgré le manque de lien logique que laisse sa phrase, et s'asperge elle-même l'avant du corps ayant, de son assaut, retiré un peu du produit du dos de Moussina et indiquant ainsi le véritable sens de son propos. "La partie la plus agréable de ce moment reste encore à venir." Elle regarde la demoiselle avant de se relever pour soulever avec attention la serviette, usant de son corps pour cacher la marque qu'elle révèle à mesure qu'elle rince l'écran formé dessus, puis laisse retomber la protection de la serviette. "Je ne vous l'ai pas dit jusqu'à présent, mais cette source est une des plus réputées de la région... Et il parait qu'elle a des effets incroyables pour les douleurs musculaires. Vous en conviendrez qu'elle sera idéale pour une certaine demoiselle au dos bien précaire et en manque crucial d'attention..." Son regard se pose bien sur la jeune femme, sans pour autant impliquer plus de choses que ses propos ne laissent entrevoir. Elle ramasse la serviette de Lucina et tend sa main à celle-ci, avec un sourire bien léger et chaleureux. "Allons-y ! Avant que l'on ne nous prenne les meilleures places pour votre confort ! Et peut-être auriez-vous des choses à me demander, une fois posée dans l'eau, à profiter de la chaleur !" Utsuro a déjà bien des idées de choses à demander, même si une bonne partie entrent pour l'heure dans la catégorie liste noire à ne pas poser... Mais qui sait, peut-être la femme d'un autre monde s'interroge, à force, sur sa partenaire.
© 2981 12289 0
Utsuro
Utsuro
NIVEAU 3
http://f-emblem-reversion.forumactif.com/t131-utsuro-explo-par-la-boule-de-feu-finish
7/8/2018, 17:53
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