Caractère
Fière. Eirwen est en effet fière du sang coulant dans ses veines. Elle a cependant conscience du regard de certains Humains sur les polymorphes et les Marqués, et – lorsqu'elle rencontre des inconnus - elle a tendance à faire semblant de tousser pour justifier sa voix un peu rauque, afin d'éviter d'être victime de quelques potentiels préjugés dès les premières minutes d'une conversation. Par ailleurs, elle tient à être jugée pour la personne qu'elle est, non pas à cause de son hybridité.
Si elle agit ainsi en rencontrant quelqu'un, c'est uniquement pour éviter les conflits. En effet, Eirwen n'hésite pas à s'opposer face à quiconque crachant sur les polymorphes ou les hybrides. C'est l'une des deux choses qui la font réagir au quart de tour. La seconde étant que l'on s'en prenne à un innocent ou - pire que tout - à ses proches.

Protectrice. La jeune femme démontre un côté protecteur sans limite, vis-à-vis des personnes qu'elle considère comme faisant parties de sa « meute ».

Loyale. Eira est d'une loyauté sans faille à l'égard de cette même « meute ».

Douce. La jeune femme est en effet une personne douce, facile à aborder.

Patiente. Eirwen est dotée d'une patience infinie... Tant que sa part bestiale ne se manifeste pas.

Part bestiale. En tant qu’hybride ayant du sang de Taguël lupin dans les veines, Eira possède une part plus « animale ». Cette part d'elle est plus impulsive et violente, et lui donne des instincts lupins : ce sont ceux-ci qui la font gronder lorsqu'elle devient plus agressive, par exemple. Cette part d'elle s'éveille notamment au cours des combats, ou lorsqu'elle est en proie à des sentiments négatifs (peur, colère, haine...).

Espiègle. Eira révèle en effet un côté espiègle et joueur, lorsqu'on la connaît.

Solitaire. Même si la jeune femme est quelqu'un de facilement abordable et qui ne fuit pas spécialement la compagnie d'autrui, elle n'est pas du genre à faire le premier pas vers quelqu'un, et passer du temps seule ne la dérange pas.

Plutôt introvertie. En effet, Eira peine à parler de ce qu'elle ressent à autrui, et préfère garder ses problèmes pour elle.

A l'écoute. La jeune femme prête une oreille attentive et fiable à quiconque souhaitant soulager son cœur en parlant de regrets ou d'autres choses pouvant lui peser sur la conscience, et elle fait alors de son mieux pour aider, lorsqu'elle le peut.

Par ailleurs, Eirwen et Thoran partagent un lien très fort. Si Eira se retrouve en danger, son Pégase semble le sentir, et est prêt à tout pour la rejoindre et l'aider... quitte à se blesser dans le processus.

Story
Quel genre d'enfance as-tu eu ?
Eira a grandit dans le village de Brumië, entourée de deux parents aimants, qui l'ont toujours soutenue dans la poursuite de ses rêves. Si le fait qu'elle soit issue de l'amour entre un humain et une Taguël est une chose rare - pour ne pas dire exceptionnelle - elle fut plutôt bien acceptée par les habitants du village, tant Taguëls qu'Humains. Après tout, puisque ces deux races cohabitent dans ce village, il n'était qu'une question de temps pour qu'une telle relation se créée entre des personnes appartenant à ces deux groupes.
Très jeune, Eirwen s'est mise en tête de devenir une sorte d'héroïne, qui viendrait en aide à ceux ne pouvant se protéger eux-mêmes.
Il va sans dire que, lorsqu'elle entendit parler des Gardiens d'Uxy, Eira se fixa pour objectif de les rejoindre.
Aujourd'hui, Eirwen retourne régulièrement à Brumië, afin d'y retrouver ses parents, et les autres habitants du village.

Pourquoi te spécialiser dans cette classe et ce type d'unité ?
Eirwen a bien essayé d'apprendre à manier l'épée... Mais elle n'a jamais eu de vrai talent pour ce type d'arme. C'est lorsqu'elle a commencé à manier la lance, qu'elle s'est découvert un certain talent pour le maniement de celle-ci. Pour ce qui est du fait de devenir Chevalier Pégase... Disons juste que Eirwen et Thoran se sont trouvés, et que la jeune femme ne s'imaginait pas s'engager dans le groupe des Gardiens d'Uxy sans son ami à sabots et à plumes. Tous deux, ils forment un duo redoutable.

Quel est ton animal préféré ?
Le loup et le Pégase sont à égalité pour occuper cette place.

Ton menu préféré ?
De la viande, sans hésiter.

Le moment de la journée que tu adores par dessus tout ?
Le crépuscule. Ce moment, où la lune et les étoiles entament leur règne céleste.

La ville ou destination que tu préfères et/ou que tu aimerais visiter ? Et pourquoi ?
Brumië est - et restera - l'endroit favori d'Eira. C'est l'endroit de ses racines, où vivent sa famille et ses amis d'enfance.

Ta plus grande peur ? Ou ta phobie ?
Sa plus grande peur ? Perdre des êtres chers.
La jeune femme a cependant une seconde peur : être privée de liberté et d'air libre. Si Eirwen n'est pas claustrophobe, elle préfère grandement passer son temps dehors, plutôt qu'entre quatre murs. Alors se retrouver enfermée, sans pouvoir voir le ciel de surcroît, est certainement l'une de ses peurs.

As-tu, plus peur des morts-vivants, des fantômes ou des sans-visages ? Pourquoi ?
Aucun des trois. Mais cependant, Eira déteste les morts-vivants et autres créatures censées êtres mortes, à cause de l'odeur de la Mort qui se dégage d'eux. En fonction du nombre de ces créatures se trouvant face à elle, Eirwen a parfois l'impression de suffoquer à cause de cette odeur froide, pesante, qui se dégage d'elles.

Racontes-nous une anecdote, n'importe laquelle !
Eirwen a rencontré Thoran alors qu'elle avait quinze ans. Le Pégase, alors âgé de quatre ans, faisait preuve d'un caractère rebelle, et rechignait même à laisser s'approcher les Taguëls du village.
Eira avait pour habitude de se rendre dans un coin calme, difficile d'accès mais pour lequel lutter pour l'atteindre valait vraiment la peine. Il s'agissait d'un endroit de verdure, caché au cœur des falaises, où se trouvaient quelques arbres, et un petit ruisseau.
La jeune fille aimait se rendre là-bas afin de danser. L'ambiance apaisante du lieu lui permettait de s'évader au gré de ses pas, et elle aimait donc venir enchaîner quelques chorégraphies dès qu'elle le pouvait.
Ce jour-là cependant, il s'avéra que quelqu'un occupait déjà les lieux. Thoran - qu'Eirwen reconnu facilement grâce à ses yeux vairons - s'abreuvait au ruisseau. La jeune fille connaissait le caractère pour le moins difficile de l'étalon. Elle avait vu sa mère et quelques autres Taguëls tenter de l'approcher, avec des résultats mitigés... Mais personne n'avait encore pu le toucher : il reculait à chaque fois que quelqu'un s'apprêtait à poser la main sur lui, et remettait quelques mètres entre la personne concernée et lui.
Si le fait de le voir là étonna la jeune fille, elle ne chercha pas à s'approcher de lui. Au contraire, elle fit comme s'il n'était pas là, et laissa quelques minutes s'écouler, lui laissant le choix de partir ou non.
Lorsqu'elle finit par relever le regard, ce fut pour voir que l'étalon la fixait. Il n'y avait pas de peur dans son regard, juste une certaine forme de curiosité.
Comme il ne semblait pas vouloir partir, Eirwen finit par commencer ce pourquoi elle était venue : danser.
Plongée dans un monde connue d'elle seule, la jeune fille se laissa alors porter par une mélodie sortie de son imagination, et se mit à enchaîner les pas, tandis que ceux-ci lui venaient naturellement.
Les yeux clos, la jeune fille ne vit pas le Pégase bouger, mais elle entendit ses sabots fouler le sol herbeux, tandis qu'il semblait... s'approcher d'elle ?
Si cette constatation la surprit, Eirwen se contenta juste de rouvrir les yeux, sans cesser ses mouvements. C'est là qu'elle se rendit compte que l'étalon s'était en effet avancé, afin de venir se placer à un mètre d'elle. Il ne la quittait pas des yeux, semblant analyser ses gestes et mouvements... Et Eira fut une nouvelle fois surprise, lorsqu'il commença à tenter de reproduire ses déplacements, comme il le pouvait avec son corps équin.
Souriant à cette vue, la jeune fille ralentit alors sa danse, afin de permettre au Pégase de suivre le rythme. Thoran semblait s'amuser, tandis qu'il se déplaçait avec elle, reflétant ses mouvements dans la mesure de ses capacités, et Eira s'amusait tout autant, alors qu'elle dansait avec ce partenaire pour le moins, inattendu.
Le duo atypique dansa jusqu'au crépuscule, aucun ne semblant se lasser de ce moment.

C'est ainsi que débuta l'amitié entre ces deux là. Qui aurait cru qu'un Pégase puisse être intéressé par la danse ?