Quel genre d'enfance as-tu eu ?

Azaléa n'a quasiment pas connue ses parents, ceux-ci ayant péri dans une attaque de bandits quand elle était encore très jeune. C'est son frère de 10 ans son aîné, Mistral, qui s'est occupé d'elle après leur décès. À cette époque, Mistral a tout fait pour qu'eux-deux ne vivent pas dans la misère. Il était quasiment tout pour elle : son frère, son meilleur ami, son confident, son modèle. Mistral était tout ce qu'Azaléa avait. Tout comme à l'époque Azaléa était tout ce qu'il avait.

Un duo qui aurait du être inséparable. Qui vivait une vie parfois dure, mais des plus heureuse. Ou du moins, c'était avant que son frère ne disparaisse du jour au lendemain. N'ayant laissé que de vagues paroles à sa sœur avant sa disparition :

" Azaléa. La prochaine fois que ton regard se posera sur moi, j'aurais le moyen de nous rendre éternellement heureux. Je te le promets. "

C'est d'ailleurs l'unique fois où Azaléa a maudit sa naïveté pour ne pas avoir compris ce pseudo-au revoir qui lui a été fait à l'époque.

Pourquoi te spécialiser dans cette classe et ce type d'unité ?

Blesser quelqu'un est juste impossible pour Azaléa, donc la solution le plus simple pour elle a été de faire l'inverse : soigner. Son frère semblait l'avoir d'ailleurs bien compris, puisque "Lorelei", le Bâton qu'elle se trimbale, est un cadeau de ce dernier avant qu'il ne disparaisse. La demoiselle ne maîtrise presque pas ses capacités de soin, n'ayant personne pour le lui apprendre. Et ne sachant pas lire, l'autodidacte n'est même pas pensable.  

La jeune femme se déplace à pieds uniquement parce qu'elle n'a aucune connaissance sur les montures, elle n'en n'a jamais monté de sa vie. Mais s'y essayer un jour ne lui fait pas peur, bien au contraire. Azaléa en serait impatiente.

Crois-tu en Kila ou en Soma ?

À l'heure actuelle, elle ne croit à ni l'un, ni l'autre. N'ayant jamais eu accès à autre chose que la légende de base, Kila et Soma sont quasiment plus des légendes que de réels divinités à ses yeux. Mais en réalité, elle n'attend qu'une raison d'y croire.

Le voir pour y croire, en somme.

Quel est ton animal préféré ?

Azaléa adore les animaux en général, mais il est vrai qu'elle a une préférence pour les oiseaux. D'ailleurs elle aimerait bien entendre un jour le chant d'un canari ou d'un autre oiseau chanteur. Ayant souvent entendu son frère l'appeler avec amusement par des noms comme ça quand elle poussait à la chansonnette.

Évidemment, la boulangère connaît la mélodie que font le piaillement des volatiles, mais... elle souhaiterait entendre le véritable son des chanteurs ailés.

Ton menu préféré ?

Tout ce qui a des pommes dedans.
Simple et concis.

Le moment de la journée que tu adores par dessus tout ?

Le matin à l'aube. Ce moment où les oiseaux se font entendre, ce moment où elle doit commencer à faire cuir ses pains et ses viennoiseries, ce moment où Azaléa peut simplement vivre pleinement.

Ce moment où elle vit pour elle, ce moment où elle peut apaiser sa solitude et son besoin de revoir Mistral à ses côtés.

La ville ou destination que tu préfères et/ou que tu aimerais visiter ? Et pourquoi ?

Aucune en particulier, son monde consiste à son village et surtout à sa boulangerie. Mais il est vrai que si elle connaissait la localisation de Mistral... Il y a des chances qu'elle s'y rendrait immédiatement.

Ta plus grande peur ? Ou ta phobie ?

Sa plus grande peur sera d'apprendre la mort de Mistral, de savoir qu'elle est finalement seule au monde et que malgré tous ses efforts... Le bonheur ne sera au final jamais arrivé à leur porte.

Mais sinon, au quotidien, Azaléa craint de blesser qui que ce soit, de rendre une personne malheureuse. En somme, ruiner le bonheur d'autrui.

As-tu, plus peur des morts-vivants, des fantômes ou des sans-visages ? Pourquoi ?

Pas du tout, elle n'en a jamais croisé à l'heure actuelle. Mais... Si Azaléa tomberait sur un, il est certain qu'elle tentera son possible de le rendre heureux, malgré la mort. Cela semble improbable, mais... la demoiselle est comme ça. Sa quête du bonheur universel ne s'arrête pas aux vivants, les morts méritent tout autant sa bonté d'âme.

Racontes-nous une anecdote, n'importe laquelle !

Quand leurs parents sont morts, Azaléa était encore trop jeune pour comprendre la situation. Tout ce qu'elle comprenait, c'était que son grand frère était très triste, que son grand frère pleurait, sanglotant sans savoir comment s'arrêter. Et pourtant Azaléa a su comment l'arrêter, elle. Une pomme. Oui, une simple pomme dans le bec. D'abord surpris, le jeune Mistral était confus du fruit qu'on lui à forcer de croquer.

Et de ses yeux trempés, qu'il vit l'ignorance totale de sa cadette, qui malgré tout, tentait de le réconforter sans rien savoir. Le jeune homme avait croqué dans la pomme avant de la rendre à Azaléa qui continua naïvement le fruit entamé. Mistral, lui, se contentait d'un faible rire avant d'enlancer ce bout d'innocence qui était quasiment sa bouée de sauvetage à l'heure actuelle.

Une pomme.
Le précurseur de leur complicité.

Quelque chose à ajouter ?

Donnez-lui une pomme et Azaléa sera votre alliée pour la vie.