Quel genre d'enfance as-tu eu ?
après tout, c'était ainsi ;
un brouhaha parmi tant d'autre
pourtant, le sien était hors de la banalité,
une plainte contre la vie.
Nath, c'est ce nouveau-né qui dès le début,
chantait son hymne de la libération,
la femme maternelle en riait
heureuse d'avoir eue ce cadeau,
heureuse d'entendre ce chant unique.

la vie, c'est un fleuve,
ou un étang,
mais pour lui,
ce fut un choix enfantin,
baluchon sur l'épaule,
bandoulière envahissante ((silhouette frêle))
‹ dîtes à nos parents que je m'en vais.
⎯ pourquoi ?
‹ car comme ça, ils pourront vous nourrir ! ›
sacrifice courageux à quatorze ans,
la rue t'applaudit,
jeune pirate solitaire.

Pourquoi te spécialiser dans cette classe et ce type d'unité ?
une question futile,
on ne choisit jamais,
on vit,
alors, Nath, lui,
il a prit cela à bras ouverts, marche rythmée,
étreinte étouffante pour le pauvre objet.
soigneur aux mœurs tragiques,
pourtant, sa poigne compte faire du bâton,
une arme fatale.
((choix fastidieux))
‹ tu voulais te guérir de tes propres blessures, Nath. ›

Crois-tu en Kila ou en Soma ?
aucun des deux,
seulement un,
sa personne.
pourtant, au fond de lui ;
une brèche, certes, légère
mais suffisamment pour laisser
croître une croyance à Soma,
qu'il affectionne, délicatement
après tout, cette divinité symbolise
TA COLÈRE NOIRE ET TA SOIF DE POUVOIR.

Quel est ton animal préféré ?
ils sont magnifiques, et majestueux,
l'or se perd souvent sur
leurs plumages, leurs fourrures...
cependant, impossible de faire
un choix et une croix,
alors, son cœur vacille — boum, une explosion
tant de beauté pour le règne animal
et autant de faune à admirer

Ton menu préféré ?
un repas repose sur cette table,
marquée par l'âge,
le soleil, quant à lui, il s'est caché,
à l'intérieur de ce met délicieux
((parfum épicé))
l'iris jalousement posé sur
cette surface
l'eau à la bouche pour,
la chaleur,
de l'astre solaire

Le moment de la journée que tu adores par dessus tout ?
les pas mènent toujours à un endroit — horizon perdu, horizon retrouvé
prospère
quand les aiguilles sont silencieuses
bien proportionnés
les faisceaux orangés qui effleurent le monde
céleste
la boule lumineuse fuyarde
bienveillante
est son amante à la robe grise
le CRÉPUSCULE du renouvellement

La ville ou destination que tu préfères et/ou que tu aimerais visiter ? Et pourquoi ?
qu'importe la destination,
au diable la routine,
la découverte est à portée de main,
il tourne la poignée et
[la découverte sous le nez]
‹ bienvenue à notre Auberge ! ›
néanmoins,
le retour à Elsia, est toujours
n o s t a l g i q u e.

Ta plus grande peur ? Ou ta phobie ?
la simplicité dans l'organe peureux
en aucun cas, il peut fuir
nath, la vérité est dure,
cruelle,
cassante,
il a peur,
de ça — palpitation étouffante, cris retenus
faire volte-face à la véracité
c'est horrible, n'est-ce pas ?
mais le plus tragique :
" l'abandon "de toute conviction

As-tu, plus peur des morts-vivants, des fantômes ou des sans-visages ? Pourquoi ?
l'être humain ne peut se prétendre prétentieux
les créatures au-delà de sa zone de confort,
sont une grande hantise,
alors, dans son esprit,
ces choses ne sont pas hideuses mais
incompréhensives !
au naturel, la peur prend possession de son pouls
le commencement, de l'incompréhension

Racontes-nous une anecdote, n'importe laquelle !
délicatement, il s'agenouille au sol
‹ AU BILLOT ! ›
la tête appuyée sur le bloc de bois,
il attend patiemment,
sa mise à mort
((danse macabre))
tu t'en veux, petit con
pourtant, tu as l'air bien stupide, là,
à même le sol, à sangloter ta peine
après tout, ça fait quoi, de se mettre à mort,
SOI-MÊME
。。。
tu l'aimais
et
elle est morte
par
ta
f a u t e

Quelque chose à ajouter ?
l’ignorance d'un lignage disparu
toute trace mène à lui — lars
héros pour d'autres,
temps révolu pour les uns,
souvenir effacé, envolé, d'une famille
quand vas-tu savoir la vérité, nath ?