Caractère
Honnête - la vérité apparaît à Stasia comme une valeur en soit mais sa franchise risque un jour de lui porter du tort.
Serviable - si un point de son éducation fut réussi, c'est concernant le sens du service, de l'altruisme, de la charité.
Belle - bénie par la nature sauf sur un certain point, Stasia a gagné le titre d’ambassadrice de la bière de Somia deux fois de suite, un concours pour le moins très local.
Élégante - naturellement dotée d'un sens aiguë de l'esthétique, Stasia cherche a en tirer profit plutôt que de tomber dans une frivolité superficielle.

Faible - l'impossibilité d'ouvrir certains bocaux ou boîtes est une difficulté qu'elle a finit par accepter.
Phobique - la phobie est la peur injustifiée, Stasia a notamment peur de l'orage, des rongeurs et probablement d'autres choses.
Influençable - Stasia a quitté Somia parce qu'on lui a dit de quitter Somia, Stasia a rejoint l'armée parce qu'on lui a dit de rejoindre l'armée ; si elle semble prendre une initiative, il s'agit probablement d'une influence différée.
Paranoïaque - elle ne se sépare jamais de sa broche qu'elle suppose apotropaïque et croit aux fantômes et à tout ce qui s'y rapporte. Pour d'obscures raisons, elle pense être victime d'une malédiction depuis sa plus tendre enfance par des esprits facétieux qu'elle entend parfois parler. Malgré son frère qui lui a toujours assuré que c'était faux, elle n'en démord pas.

Story
Le moulin crépita sous l'action rotative qui lui était imposée et une poudre noire commença à en tomber. Une odeur amer s'éleva et Stasia se demanda comment elle en était arrivée là. Elle avait rejoint l'armée nealite suivant les recommandations d'une amie rencontrée un peu trop vite et qu'elle n'avait même pas revue depuis. Elle avait suivit une formation initiale près d'Elsia où elle avait appris à manier la lance et à chevaucher les wyvernes. À l'issue, elle avait été affecté à un escadron de Narboise sous le commandement du comte. Certes, elle avait servit en tant qu'écuyère pendant quelques temps, chargée de nourrir et de soigner les créatures volantes, mais pour des raisons qui lui échappaient, elle s'était retrouvée à vivre dans la demeure de monsieur le comte et à lui faire son café. Stasia haussa les épaules et eut un sourire en coin : être la domestique de son commandant et de sa famille lui était préférable à balayer des écuries, en plus, elle n'avait jamais vraiment été très bonne au combat. Elle entendit une sorte de cris enfantin et des pas léger se précipiter vers elle :
« Stasia ! Qu'est-ce que tu fais ? »
Le fils du conte, âgé de cinq ans, la regardait en agrippant sa robe.
« Du café, répondit la jeune femme avec un air fin.
- Du café ? Moi aussi j'en veux ! Je peux en avoir ?
- Mais oui bien sûr ! »
L'enfant s'en alla avec une espèce de cri de joie. La domestique nota dans un coin de sa tête de préparer également un chocolat chaud. En fait, cette vie lui plaisait, elle s'occupait du ménage, des repas et parfois des enfants ; elle avait le privilège de déambuler dans un joli manoir et de porter une robe noire et blanche raffinée, et ça, elle adorait. Elle adorait les costumes et uniformes de toutes sortes, et dès qu'elle avait du temps libre, elle saisissait aiguilles et étoffes et tentait de fabriquer des choses. Pour l'instant, elle n'avait confectionné que des choses simples, des capes de pluie, des écharpes, et des fleurs en velours qu'elle avait accroché à sa coiffe de soubrette, mais elle avait bien l'intention de s'améliorer et de tailler des vêtements plus complexes.
Elle pénétra dans un salon où le comte était penché sur une liasse de documents, c'était un vieux monsieur, bon vivant et barbu qui avait passé sa jeunesse sur le champ de bataille. Il était toujours commandent en titre mais sentait sa retraite proche.
"Ah, merci", dit-il alors qu'elle lui servit le liquide noir.
Parfois, elle avait l'impression qu'il la traitait comme sa fille. Les rumeurs disait qu'il avait perdu sa véritable fille très jeune et qu'elle aurait aujourd'hui le même âge que la domestique.
Stasia souleva sa robe et fléchit les genoux en signe d'approbation, et fut sur le point de prendre congé.
"Attendez, j'ai à vous parler...
- Je vous écoute, monsieur.
- Vous savez, un de nos cavalier est blessé cependant que les attaques des sans-visages se multiplient..."

La salle des gardes était pavée de dalles de pierre brute et les murs décrépis étaient ornés d'armes plus ou moins ornementales. L'ambiance était austère mais les lieux étaient parfaitement propres, comme c'est toujours le cas avec les militaires. Stasia attacha ses cheveux en une queue de cheval longue et volumineuse et enfila la sangle à laquelle était accrochée sa lance. Son plastron était ornée d'une broche composée d'une pierre de jais sertie dans une arabesque de laiton, l'objet était rayé et avait perdu tout éclat mais lorsqu'elle l'enlevait, des esprit venaient l'embêter, du moins c'est ce qu'elle croyait. Les sans-visages étaient des créatures brutales à l'intelligence limitée, du haut de sa wyverne, Stasia était relativement protégée, néanmoins, elle n'avait jamais fait face à ces monstres et les récits de leurs atrocités ne lui avait pas échappés. Elle se dévisagea dans le miroir comme pour tester sa détermination et remarqua un des soldats de l'escadron approcher dans son dos :
"L'uniforme de cavalière vous va à merveille."
La jeune femme se retourna en ricanant, non sans faire voler sa chevelure. À part parmi les magiciens, il n'y avait guère d'autre femme dans l'escadron de Narboise. La flatterie était convenue, mais la jeune femme avait finit par prendre l'habitude.
"Merci, huhuhu.
- La bataille ne sera pas aisée, n'oubliez pas, votre rôle se limite à l'éclairage, ne vous mettez pas en danger, vous êtes jeune."
Stasia savait que l'honneur et le devoir exigeait d'elle de prendre pleinement part à la bataille sans considérations de danger, mais pour certaines raisons, elle avait toujours été protégée par ses pairs. Même pour un soldat naelite, elle était certes jeune.

Recensement: